Réflexions sur l’auto-publié numérique

Réflexions sur l’auto-publié numérique

Réflexions sur l’auto-publié numérique

Aujourd’hui, je vous invite à lire un excellent article du site Le baiser de la mouche, qui traite de l’auteur auto-publié et de sa participation à la démocratisation de l’édition numérique.

Ce billet est en fait la troisième partie d’une réflexion plus vaste sur la condition de l’auteur, du choix de ne pas avoir d’éditeur, et il propose une analyse bien structurée du parcours de l’auto-publication numérique et de ses joies et difficultés… 🙂

En voici l’introduction, l’intégralité de l’article étant à lire sur le site.

Le succès populaire et commercial des livres numériques autoédités My Blood Approves de Amanda Hocking ou Riptide de Michael Prescott (vendu à plus de 800 000 exemplaires) aux États-Unis ; les succès, géographiquement plus proche, de Catch Your Death de Louise Voss & Mark Edwards ou encore de The Case of the Missing Boyfriend de Nick Alexander, avec contrat de maison d’édition traditionnelle à la clé et traduction dans nombreux pays, démontrent que l’autoédition participe au développement du livre numérique. L’accroissement de la lecture sur liseuse électronique a révélé des auteurs jusqu’ici inconnus, dont les manuscrits souvent avaient été refusés par les éditeurs traditionnels…

Bonne lecture ! 🙂

Hélène

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L’industrie du copyright et la question du droit d’auteur

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L’intérêt des lecteurs, des auteurs et des maisons d’édition ne va pas toujours dans le même sens…

Découvrez un article très intéressant, publié aujourd’hui par le site ActuaLitté, à propos notamment de la durée des droits d’auteurs, qui est un sujet de plus en plus discuté et remis en question par l’émergence de l’édition numérique.

En voici un extrait :

La propriété intellectuelle reste une valeur farouchement brandie par les uns et les autres. Promesses d’emplois, de développement et de croissance, les secteurs culturels se battent pour conserver leur actuelle existence. Mais Torrent Freak propose de remettre un peu en question la main mise sur ces enjeux : après tout, pourquoi les défenseurs du droit d’auteur auraient-ils le dernier mot ?

Un outrage intitulé The Case for Copyright Reform, à télécharger et partager massivement, revient en effet sur une série de propositions émanant… du Parti Pirate. Il rassemble plusieurs essais parus ces dernières années, et de multiples contributions sur le sujet. Plusieurs propositions politiques menées par les Verts au Parlement européen, quoiqu’originaires du Parti Pirate, sont également proposées.

L’une des grandes idées est de ramener à 5 ans la durée du droit d’auteur, plus que 70 ans après la mort, avec une extension à 20 ans, grâce à différentes formules possibles. Mais ce qui frappe, ce sont les différents commentaires formulés sur ce sujet, précisément, que l’on retrouve dans Reddit….

Bonne lecture ! 🙂

Hélène

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L’auto-publication : partie 4 (création de votre livre en version numérique)

L’auto-publication : partie 4 (création de votre livre en version numérique)

L’auto-publication : partie 4 (création de votre livre en version numérique)

auto-publication2MAJ janvier 2017 : retrouvez notre série de tutoriels dédiés aux auteurs indépendants en vidéo sur notre chaîne YouTube.


(Partie 4 du dossier consacré à l’auto-publication, faisant suite à « L’auto-publication : partie 3 (préparation de la mise en forme et couverture) ».

Dans cette quatrième partie du dossier relatif à l’auto-publication, je vous propose de nous intéresser à la création concrète de votre livre, pour sa version numérique tout d’abord.

Je vais partir du principe que vous avez lu et suivi les parties précédentes de ce dossier, sans brûler les étapes ! 🙂
En d’autres termes, votre livre est de type roman (pas un livre illustré de cuisine, car là, tout sera plus compliqué et je n’aborderai pas ce type d’ouvrage ici), il a été lu, relu, corrigé et encore relu, vous l’avez soigneusement mis en page dans votre traitement de texte et votre couverture tient la route.
Vous avez également pris soin de prévoir autant de copies de travail – dans des dossiers distincts – que de futurs formats de diffusion (pour éviter de vous mélanger les pinceaux) et vous avez vos ISBN sous la main (un ISBN sera indispensable chez Smashwords, si vous voulez qu’ils vous distribuent sur iTunes et Sony).

Si tous ces critères sont remplis, vous êtes prêt à aborder l’étape 4.


QUEL FORMAT DE DIFFUSION NUMÉRIQUE AVEZ-VOUS CHOISI ?

Si vous avez un peu parcouru ce blog ou que vous vous intéressez à la lecture numérique, vous devez savoir que toutes les liseuses ne fonctionnent pas avec les mêmes formats de fichiers (ben non, ce serait trop simple !).

En d’autres termes, il va vous falloir créer des supports différents pour la plupart des distributeurs.

Pour gagner du temps et ne pas devenir chèvre si vous êtes allergique à l’informatique, je vous invite à suivre notre propre mode de diffusion, qui permet de couvrir un maximum de plateformes de vente d’ebooks (en tout cas, celles qui comptent le plus).

  • Publication regroupée chez Smashwords, qui est un agrégateur et va vous permettre avec un seul point d’entrée de figurer dans les catalogues FNAC, Kobo, iTunes et Sony (plus quelques plateformes anglophones et donc moins pertinentes), pour peu que la qualité technique de votre document vous permette d’intégrer le catalogue Premium.
  • Puis, publication dans tous les catalogues en ligne francophones qui vous sembleront pertinents, selon le thème de votre livre, et pour lesquels je vous laisse fouiner sur le web, comme nous sommes toujours en train de le faire nous-mêmes… 🙂

Je vous laisse aussi évidemment le soin d’aller tout d’abord vous inscrire sur la ou les plateformes qui vous intéressent, cette étape étant rapide et sans difficulté (pensez juste à avoir sous la main RIB, informations PayPal, etc.).

Pour ce qui est des formats appropriés selon les plateformes, voici ce que vous allez devoir prévoir (pas de panique, vous allez voir comment obtenir un bon résultat technique un peu plus bas) :

  • Amazon accepte que vous téléchargiez un .doc, mais pour l’avoir testé… je ne vous le recommande pas (pas de table des matières interactive, mise en page approximative, etc.). (MAJ 2016 : ceci n’est plus aussi vrai depuis 2014, pour peu que le .doc soit parfaitement préparé)
    Ce qu’il vous faut ici, c’est un fichier en format .mobi, car vous obtiendrez de bien meilleurs résultats.
  • Smashwords, au contraire, n’accepte qu’un fichier en format .doc, mais avec des consignes très strictes : si vous ne les suivez pas, vous n’atteindrez jamais leur catalogue premium et vous resterez donc coincé seulement dans Smashwords, pas dans les catalogues partenaires (FNAC, Kobo, etc.). (MAJ 2016 : fichiers ePub acceptés depuis 2014)
    L’avantage, c’est que c’est Smashwords qui va gérer la conversion technique pour toutes les autres plateformes qu’il relaye.
  • YouScribe accepte des tas de formats, puisque c’est une plateforme qui permet le partage de documents de travail en plus de pratiquer la commercialisation, mais pour un livre dédié aux liseuses, vous devrez fournir un format .ePub (plus éventuellement un format .pdf, si vous voulez donner aux gens la possibilité de vous lire sur ordinateur).
  • Pour les autres distributeurs que vous aurez choisis, vérifiez bien le format requis et les consignes plus ou moins strictes qui vous seront données.

Avec ce petit récapitulatif en tête, il est temps pour vous de vous lancer dans la conversion technique de votre fichier.


COMMENT TRANSFORMER OU ADAPTER CORRECTEMENT VOTRE FICHIER .DOC ?

  • Pour faire de votre manuscrit Word un fichier .ePub ou .mobi parfait (donc en vue d’une diffusion Kindle ou YouScribe, pour ceux qui suivent… :)), je vous invite tout simplement à suivre ce formidable tutoriel de Jean-Claude Dunyach.
    Il y aborde toutes les étapes de fabrication de façon très claire, pédagogique et illustrée, et il n’y a donc aucun intérêt à ce que je réécrive tout ici moi-même.
    Vous y retrouverez même quelques conseils de base similaires à ceux que j’ai évoqués dans la partie 3 de ce dossier.
    Avec ce tutoriel, vous allez découvrir les logiciels Atlantis, Calibre et Sigil, et apprendre à créer des fichiers impeccables.
    Bien sûr, les puristes pourront dire que tout n’est pas abordé, que d’autres outils existent, blablabla… mais – vous l’aurez compris – ce dossier n’a pour objectif que de vulgariser le volet technique de l’auto-publication auprès des novices… pas de le compliquer…
  • Pour adapter votre manuscrit Word aux exigences de Smashwords, qui sont techniquement impitoyables, il va vous falloir lire soigneusement tout le document de consignes préalables, relatives à la mise en forme demandée. A défaut, vous passerez des semaines à soumettre un document qui ne fera que vous revenir dans les dents et vous n’entrerez jamais dans le catalogue Premium.
    Cette partie explicative n’existe qu’en anglais lorsqu’on découvre le site initialement, mais, si vous n’êtes pas anglophone, ne désespérez pas ! Il en existe une version traduite en français, à récupérer gratuitement (allez simplement en bas de la page, prendre le format qui vous intéresse).
    Le principe est simple : suivez bêtement ce qui est demandé et tout se passera parfaitement !
    Ne cherchez pas à contourner les consignes, ne zappez pas les multiples conseils, car c’est un robot qui prendra d’abord en charge votre document, avant l’étape de vérification manuelle… et un robot ne fait pas de sentiment.
    Pour l’anecdote, Rémoras m’est revenu en mode « erreur » pendant 4 jours, pour un simple retrait de trop oublié sur la page de titre… vous voyez donc que ça ne plaisante pas ! 🙂

Voilà l’essentiel des informations à lire et appliquer pour une mise en vente numérique de qualité.

Il ne vous reste plus qu’à inscrire votre ouvrage sur chaque plateforme choisie, en utilisant le format approprié et en communiquant les informations spécifiques demandées (comme l’ISBN).

Précision : pensez à revérifier pour chaque plateforme les taille et résolution requise pour votre couverture, si vous voulez que votre page de vente n’affiche pas une image immonde.

Autre précision : la publication est quasi-immédiate sur YouScribe, peut prendre jusqu’à 48h sur Amazon KDP et est immédiate sous Smashwords (pour la plateforme elle-même, mais l’intégration dans le catalogue Premium, le plus important, peut prendre jusqu’à 10j, sous réserve que votre document soit techniquement accepté, évidemment…en sachant que les partenaires eux-mêmes, tels FNAC, iTunes, etc. ne mettent leur base de données à jour que 1 à 4 fois par mois).
La patience sera donc votre meilleure alliée !

Dernière précision : n’oubliez jamais de vous mettre dans la peau de vos lecteurs, en téléchargeant des copies de votre livre à chaque fois que c’est possible (il est temps pour vous d’acheter une liseuse, si vous n’en avez pas encore !), afin de constater par vous-même le résultat obtenu.

Et si rien ne se passe comme vous le voudriez, n’hésitez pas à nous contacter, nous essayerons autant que possible de vous aider à résoudre vos problèmes techniques ! 🙂


QUID DE LA DIFFUSION PAPIER ?

Cette partie 4 étant déjà très longue et l’auto-publication en version numérique étant un gros sujet en soi… je préfère finalement garder le thème de la diffusion papier pour la partie 5, qui vous sera proposée très prochainement.

Vous avez déjà du pain sur la planche pour tout le volet numérique et j’espère que ces quelques conseils vous permettront de franchir cette étape avec succès !

À très bientôt ! 🙂

Hélène

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Dur dur… de rester dans le Top100 Kindle

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amazon_frAmazon est la plate-forme de distribution sur laquelle nous vendons le plus à ce jour, mais malgré tous nos efforts de promotion, il n’est pas facile de rester dans le Top 100 de Kindle, car la concurrence est rude et que sortir des trois premières pages est souvent synonyme de dégringolade dans le classement, puisque peu de gens poussent leur recherche au-delà.

Afin que Rémoras reste visible et puisse donc continuer à être repéré par de nouveaux lecteurs, nous avons besoin d’un maximum de relais et nous comptons sur ceux qui nous ont déjà lu (et qui estiment que le roman en vaut la peine, évidemment ! :)) pour parler du livre autour d’eux.

Par avance, merci donc à tous ceux qui le voudront bien de partager cet article, de faire tourner nos liens (Facebook, Twitter, etc.) et de nous aider dans notre démarche de promotion.

Hélène

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L’auto-publication : partie 4 (création de votre livre en version numérique)

L’auto-publication : partie 3 (préparation de la mise en forme et couverture)

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auto-publication2MAJ janvier 2017 : retrouvez notre série de tutoriels dédiés aux auteurs indépendants en vidéo sur notre chaîne YouTube.


(Partie 3 du dossier consacré à l’auto-publication, faisant suite à « l’auto-publication : partie 2 (protection de votre œuvre et demande d’ISBN) ».

Dans cette troisième partie du dossier relatif à l’auto-publication, je vous propose de nous intéresser à la préparation de la mise en forme de votre texte, pour que vous puissiez ensuite l’intégrer plus facilement dans vos futures « maquettes » de diffusion (numérique et/ou papier), ainsi qu’à la création de votre couverture.

Je vais partir du principe que vous travaillez sous Word (le traitement de texte le plus couramment utilisé) et que vous avez rédigé un texte (et non pas une BD ou un livre de cuisine illustré, car dans ce cas, les conseils donnés ici ne vous seront que peu utiles, voire même contradictoires).

Notez bien qu’il ne s’agit pas d’un cours d’utilisation de Word (cet article ferait alors des dizaines de pages et d’autres sites couvrent déjà très bien la question) mais d’un simple résumé des bonnes pratiques à mettre en œuvre.


PRÉPARER SON TEXTE SOUS WORD

Certaines de vos manipulations seront à affiner plus tard avec d’autres logiciels, mais ces conseils en vrac seront une première base, quel que soit votre futur mode de diffusion :

  • Si vous comptez publier en numérique ET en papier, dupliquez votre texte et travaillez chaque mise en page indépendamment : les pré-requis seront en effet différents et il est important que vous possédiez des versions bien séparées.
  • Votre ouvrage doit comporter autant de sections que de parties et/ou chapitres : prenez exemple sur les « vrais » livres qui vous entourent et constatez que tout chapitre commence en haut d’une nouvelle page (et généralement sur une page impaire, pour les ouvrages papier).
    En conséquence, vous devez faire un saut de page pour changer de partie et surtout ne jamais faire des retours manuel à la ligne pour changer de page !!
    Pour une version papier,
    faites même un saut de page impaire avant chaque partie/chapitre et non pas un saut de page simple.
  • Votre texte doit être justifié (remplir toute la largeur de la page) et non pas centré ou aligné à gauche (sauf pour les titres, qui peuvent bien sûr être mis en forme différemment).
  • Vous devez choisir une police sans fioritures, qui garantit à vos lecteurs que les yeux ne leur sortiront pas de la tête au bout de dix pages.
    Le mot d’ordre : li-si-bi-li-té.
    Oubliez immédiatement que vous adorez le Comic ou que le Gothic vous fait marrer, car vos lecteurs, eux, ne riront pas longtemps !
    Si vous n’avez pas de polices professionnelles dédiées à la publication d’écrits sur votre ordinateur, ce n’est pas un problème : contentez-vous d’utiliser du Times New Roman pour un texte qui sera publié en numérique et du Times ou du Garamond (un peu plus joli) pour une future publication papier.
    Ces deux polices sont certes peu sexy et universellement utilisées, mais votre objectif est qu’on lise votre texte, pas qu’on jette l’éponge pour cause de fatigue oculaire…
    Restez de préférence sur une taille de 11, 12 ou 13, selon le type de texte, en sachant que pour le numérique, les lecteurs pourront de toute façon modifier la taille de police sur leur liseuse.
    Éventuellement, vous pouvez vous faire plaisir avec les titres, en leur donnant une apparence plus sophistiquée, mais c’est tout !
  • N’utilisez pas d’interlignes fabriqués maison, au risque que la conversion en ebook de votre ouvrage se transforme en catastrophe.
    La règle : utilisez le réglage de base de Word, qui est normalement de 1,5 lignes.
  • Faites vos retraits de début de paragraphe de manière professionnelle : utilisez la règle de Word ou la commande du menu « paragraphe » mais surtout pas d’espaces manuels ou de tabulations (à défaut, votre texte sera par exemple refusé par Samshwords, car le résultat sur liseuse est catastrophique).
    Un retrait de 0,5 cm à 1 cm sera très bien.
  • Utilisez soit le retrait de début de paragraphe, soit l’espace après, mais pas les deux !
    Encore une fois, c’est une question de lisibilité : la règle couramment utilisée pour le roman est d’utiliser le retrait en début de paragraphe et des blocs de texte uniformément disposés, sans espace après.
  • Pour vos dialogues, vous avez le choix entre l’utilisation de guillemets, de tirets, ou d’une combinaison des deux.
    Personnellement, je vous conseille d’utiliser simplement les tirets, pour une meilleure lisibilité (sauf quand une phrase dialoguée est insérée au milieu d’une partie descriptive, auquel cas les guillemets sont utilisés), mais attention : pas n’importe quel tiret !!
    N’utilisez pas le tiret du 6 ou du 8 de votre clavier, qui donnent respectivement et _.
    Pour faire les choses correctement, vous devez vous servir du tiret cadratin (c’est quoi cette bête ?)… c’est un tiret long, qui donne ceci : .
    Sur Word, vous devez utiliser la combinaison « Ctrl/Alt/Signe Moins (du clavier numérique) » pour l’obtenir (vous pouvez aussi l’entrer dans vos options automatisées pour en faire un caractère accessible directement).
  • Pour ce qui est des en-têtes et pieds de page, la règle est simple : oui pour une version papier, non pour une version numérique (ils disparaîtront de toute façon dans le deuxième cas).
    Si vous en mettez, faites simple et élégant, et notez qu’il n’y en a pas sur les pages de titre et sur les pages laissées vides avant une nouvelle partie.
  • Pour ce qui a trait aux styles de Word pour vos titres, tenez compte dès le début de la future fabrication automatique de votre table des matières, lorsque vous créerez votre publication numérique.
    Je reviendrai dans le détail sur ce point dans la partie suivante, mais prenez déjà de l’avance en utilisant exclusivement les intitulés Titre 1, Titre 2 et Titre 3, de votre menu styles.
    Vous pouvez bien sûr les modifier, leur donner les réglages que vous souhaitez, mais n’utilisez pas de style avec un intitulé maison, car votre table serait alors beaucoup moins facile à fabriquer par la suite.
    Pour votre version papier, vous pouvez par contre faire comme vous le voulez, du moment que c’est propre et lisible.
  • Pour ce qui est de l’ordre des sections de votre ouvrage, une règle s’impose en numérique : les lecteurs veulent lire immédiatement et non pas passer deux heures à cliquer pour accéder au texte.
    Votre version numérique, à l’exception de la page de titre, évidemment, doit donc proposer le texte dès le début du document : sauf demande particulière d’une plate-forme de distribution, mettez toutes vos rubriques additionnelles (notes, références, contacts, etc.) à la fin de l’ouvrage et non pas au début !

Voilà pour l’essentiel de la pré-mise en forme, même si je me dis qu’il y a une foule de détails additionnels que j’aimerais évoquer ici… 🙂
N’hésitez donc pas à commenter si vous voulez que certains points soient ajoutés.
Je reviendrai sur certaines spécificités dans la partie suivante, qui traitera du passage de votre texte dans d’autres logiciels dédiés, selon votre mode de publication.


LA CRÉATION DE LA COUVERTURE

Je ne vais pas vous dire ici comment créer techniquement votre couverture de livre (bien trop long pour ce seul article), mais vous donner encore une fois quelques conseils de base :

  • Ne bâclez pas votre couverture : c’est la première chose que les gens voient et qui peut les inciter ou pas à en savoir plus.
    En d’autres termes, oubliez la couverture bidouillée maison sur Paint avec des images horribles qui pixelisent !!!
    Pour de la vente en ligne, une couverture doit de plus être belle et lisible aussi bien en grande taille qu’en format vignette.
  • Utilisez exclusivement des images de haute qualité (à fortiori pour une version papier, sinon votre couverture sera affreuse ou refusée ou les deux !).
    De nombreux sites, comme 123fr par exemple, proposent des images libres de droits à des prix riquiquis, à partir desquelles vous pouvez concevoir votre couverture.
  • Si vous n’avez pas les connaissances techniques ou les outils professionnels adaptés (Photoshop, Fireworks, InDesign, etc.), déléguez : il y a forcément autour de vous des personnes qui seront ravies de vous aider, souvent pour une somme modique.
    Vous pouvez tout à fait faire appel à un étudiant futur graphiste ou à quelqu’un qui vient de se lancer et qui a tout intérêt à se faire connaître.
    Bref, faites jouer le bouche-à-oreille, activez votre réseau et trouvez la personne qui aura les compétences que vous n’avez peut-être pas.
  • Selon le mode de diffusion que vous avez choisi, faites attention aux tailles et résolutions demandées : chaque plate-forme a des prérequis pouvant varier et il vous appartient de fournir une couverture qui corresponde à ces différentes normes.
    Encore une fois, votre couverture papier et votre couverture numérique peuvent être légèrement différentes : pensez donc bien à avoir des versions séparées.

Voilà donc pour l’essentiel à connaître dans le domaine de la préparation de la mise en forme du texte et de sa couverture.

La prochaine partie s’attaquera aux choses sérieuses : la création des supports numériques et leur transmission aux partenaires pour leur mise en ligne …. nous parlerons d’autres logiciels, de plate-formes de distribution, de mise aux normes techniques, etc.

À très bientôt ! 🙂

Hélène

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L’auto-publication : partie 4 (création de votre livre en version numérique)

L’auto-publication : partie 2 (protection de votre oeuvre et demande d’ISBN)

L’auto-publication : partie 2 (protection de votre oeuvre et demande d’ISBN)

auto-publication2MAJ janvier 2017 : retrouvez notre série de tutoriels dédiés aux auteurs indépendants en vidéo sur notre chaîne YouTube.


(Partie 2 du dossier consacré à l’auto-publication, faisant suite à « l’auto-publication : partie 1 (les phases d’écriture / relecture / correction) ».

Aujourd’hui, je vous propose de parler d’une des parties les plus rébarbatives de l’auto-publication : la phase des démarches administratives… 🙂

Les auteurs auto-publiés ne sont pas à l’abri du plagiat et il est important de pouvoir faire valoir vos droits si d’aventure vous en êtes victime : le principe est que vous devez pouvoir prouver l’antériorité de la paternité de votre œuvre par une méthode d’enregistrement reconnue par la loi, même si cela n’est pas obligatoire (à défaut, vous prenez un risque en connaissance de cause).

Si vous décidez comme nous de publier une partie de votre œuvre au fil de l’eau via internet (avant même qu’elle soit achevée), je vous conseille de protéger votre texte existant dès qu’il est susceptible d’être diffusé avant sa publication officielle.

QUELLES MÉTHODES DE PROTECTION CHOISIR ?

De nombreuses méthodes existent, qui impliquent un budget plus ou moins élevé (et une protection plus ou moins valable) :

  • La plus simple et la moins coûteuse (mais aussi la moins sûre) consiste à vous envoyer à vous-même un courrier cacheté et recommandé qui contiendra votre manuscrit. Vous ne devez surtout pas ouvrir l’enveloppe et c’est le cachet de la poste qui fera foi.
  • Le dépôt direct auprès d’un notaire ou d’un huissier est une méthode très fiable mais assez coûteuse (environ 150€) qui a l’avantage en France de vous assurer une protection illimitée dans le temps (n’étant pas spécialiste du droit, je vous invite à vous renseigner auprès d’un professionnel pour en savoir plus, notamment si vous habitez dans un autre pays).
  • Le dépôt auprès d’une société agréée, qui se chargera pour vous des formalités d’enregistrement.
    Il s’agit de la méthode que nous avons personnellement choisie, en utilisant les services de Copyright France, car nous avons pu déposer les différentes versions successives de notre manuscrit (au fil de ses publications en ligne), en achetant dès le début un pack de 10 envois qui nous a coûté environ deux fois moins cher qu’un huissier traditionnel. La possibilité d’utiliser l’envoi électronique nous a également séduits.
    Les autres sociétés les plus connues sont La Société des Gens de Lettres, CLEO (la version online de la SGDL) et La Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques.
  • Une autre méthode, reconnue par le Code Civil depuis 2009, est la possibilité de vous envoyer à vous-même votre manuscrit par email, en le mettant en pièce jointe.
    En cas d’utilisation devant un juge, il faudra prouver que vous êtes bien l’émetteur de ce mail et que vous êtes la seule personne à pouvoir utiliser le compte en question : pensez bien à rajouter votre nom et la date d’envoi dans le corps de l’email, afin de renforcer la preuve apportée par l’horodatage.
    Cette méthode est simple et gratuite mais elle ne vous permet pas de faire figurer un n° d’enregistrement officiel sur vos supports de diffusion en ligne, ce qui la rend peut-être moins dissuasive aux yeux des éventuels voleurs de textes…

Lorsque la protection de votre œuvre est assurée, vous devez penser à une autre démarche administrative : la demande d’ISBN.

LA DEMANDE D’ISBN

Ce n° d’identification international à 13 chiffres (précédemment 10) est obligatoire pour tout livre tiré à plus de 100 exemplaires en format papier et pour tout livre commercialisé (vous en aurez besoin pour le dépôt légal de votre livre et pour que les libraires puissent le commander).
Si vous comptez le diffuser gratuitement et seulement à vos proches, vous n’en avez donc pas forcément besoin.
Si vous comptez seulement utiliser un mode de diffusion numérique, l’ISBN n’est pas obligatoire non plus chez certains distributeurs (Amazon KDP, par exemple, ne l’exige pas… mais Sony et Apple le demandent).

Personnellement, pour des questions d’approche professionnelle et pour couvrir tous vos éventuels besoins de publication à venir (autant voir grand !) je vous conseille fortement d’en faire la demande, d’autant que c’est gratuit en France et que vous pouvez procéder simplement par email.

Pour cela, il vous suffit de vous rendre sur le site de l’AFNIL pour y récupérer le formulaire de demande dédié aux auteurs auto-publiés.
Vous imprimez, complétez et signez ce formulaire, que vous pouvez ensuite envoyer par email (pour une réponse très rapide – nous l’avons obtenue en moins de 24h) ou que vous pouvez simplement envoyer par courrier (cela peut prendre jusqu’à trois semaines).
Toutes les coordonnées d’envoi sont en bas du formulaire.

Attention ! Un ISBN = une version précise de votre œuvre = un « titre » pour l’AFNIL.
Par exemple, Rémoras utilise aujourd’hui déjà 4 ISBN (1 pour Amazon, 1 pour la version papier Lulu, 1 pour Youscribe et 1 pour Smashwords, qui s’occupe de notre distribution numérique pour toutes les autres plate-formes).
Pensez donc à voir un peu large et à indiquer dans le formulaire que vous comptez publier au moins 5 titres par an, chiffre à multiplier si nécessaire par le nombre de vos romans en attente, afin d’obtenir une liste suffisamment longue dès la première demande.

Normalement, l’AFNIL vous enverra une liste minimale de 25 ISBN (qu’on appelle un segment), ce qui couvrira vos besoins pour un petit moment.
Pensez à conserver soigneusement cette liste et à noter dessus l’utilisation que vous faites des n°s au fur et à mesure. Un même ISBN ne doit jamais servir deux fois et le suivi de leur affectation est de votre responsabilité !

Si vous avez des questions dans ce domaine, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire.

Dans le prochain article de ce dossier, la partie 3, nous parlerons de la mise en forme de votre texte (selon les supports de diffusion choisis) et de la couverture de votre œuvre.

A bientôt ! 🙂

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À bientôt !
Hélène

 

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