Auteurs non publiés : découvrez le site Comité de Lecture

Auteurs non publiés : découvrez le site Comité de Lecture

Auteurs non publiés : découvrez le site Comité de Lecture

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un site qui intéressera tous les aspirants écrivains désirant (à défaut de pouvoir discuter de leurs textes avec une maison d’édition traditionnelle) obtenir un avis argumenté à propos de leur production littéraire.

Dans un de ses articles, le site de L’Express présente l’interview de la Présidente du site comite-de-lecture.com (un site qui reçoit actuellement tellement de demandes qu’il est aussi à la recherche de nouveaux bénévoles pour rejoindre son équipe de lecteurs-critiques).

Voici le début de cet article, dont le sujet devrait intéresser bien des auteurs en herbe :

Pour un écrivain en quête d’éditeur, le chemin est long et semé d’embûches. Comment obtenir un retour argumenté de la part des maisons d’édition, compte tenu du nombre de manuscrits qu’elles reçoivent quotidiennement ? Faut-il se tourner vers des ateliers d’écriture pour obtenir des conseils personnalisés ? Ou se risquer à l’auto-édition, rendue de plus en plus facile par le Web, mais qui n’assure pas de trouver un public ?

Le site Comite-de-lecture.com propose depuis 2006 une alternative aux aspirants écrivains. Composé d’une quinzaine de bénévoles, ce Comité De Lecture sans lien avec une maison d’édition se consacre à lire et à commenter les manuscrits d’auteurs en herbe. Nous avons demandé à sa présidente, Delphine Schilton, ex-productrice à Radio France et psychanalyste clinicienne (SPP), pourquoi elle s’est lancée dans cette aventure.

Comment le projet du Comité De Lecture a-t-il vu le jour ?

Il y a six ans, une de mes amies avait adressé son manuscrit, Voyageurs aux pays du Mékong, à une maison d’édition spécialisée dans le récit de voyage. Elle a reçu, en guise de réponse, une lettre type : « Nous sommes au regret de vous informer qu’une telle publication n’entre pas dans nos projets éditoriaux actuellement. En effet, nous sommes spécialisés dans le domaine du voyage, et plus particulièrement en Asie ». Si les éditeurs n’ont pas le temps de lire les textes qui leur sont envoyés, qui le fera ? Le CDL est le fruit d’un constat : lire et écrire sont des affaires bien trop sérieuses pour être laissées aux seules mains du marché de l’édition….

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Bonne lecture ! 🙂

Hélène

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L’auto-publication : partie 5 (création de votre livre en version papier)

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auto-publication2MAJ janvier 2017 : retrouvez notre série de tutoriels dédiés aux auteurs indépendants en vidéo sur notre chaîne YouTube.


(Partie 5 du dossier consacré à l’auto-publication, faisant suite à « L’auto-publication : partie 4 (création de votre livre en version numérique) ».

Dans cette cinquième partie du dossier relatif à l’auto-publication, je vous propose de continuer à évoquer la création concrète de votre livre, mais cette fois-ci pour sa version papier.

Encore une fois, je pars du principe que vous avez lu et suivi les parties précédentes de ce dossier, à peu près dans l’ordre ! 🙂

Pour commencer, il est intéressant de rappeler que deux grandes possibilités s’offrent à vous :

  • Passer par un imprimeur traditionnel, qui vous proposera un tarif à l’exemplaire pouvant être assez bas si vous commandez d’un coup une grande quantités de livres.
    Après, à charge à vous d’arpenter les salons littéraires, les librairies locales et autres endroits où vous pouvez espérer les écouler.
    Évidemment, si vous vivez dans un studio de 17 m², le problème de la place va se poser quand il faudra stocker vos 500 exemplaires…
  • Passer par un système en ligne d’impression à la demande, généralement un peu plus cher à l’exemplaire (puisqu’une commission est perçue sur chaque vente), mais qui présente de nombreux intérêts, spécialement pour un auto-édité : pas de stock, pas de sous à avancer, et surtout…la possibilité de vendre en ligne sans devoir s’occuper soi-même des envois aux lecteurs et de toutes les questions logistiques (sans parler de l’utilité des outils de promotion généralement intégrés).

Si vous avez suivi ce blog, vous savez que nous avons choisi la seconde option, en testant à quelques mois d’intervalle deux prestataires d’impression à la demande différents (ce qui explique d’ailleurs que cette partie 5 a tardé à venir, car il fallait qu’on teste correctement le deuxième, avant de pouvoir en parler).

Dans cet article, je ne vais donc parler que de l’impression à la demande, en sachant que travailler avec un imprimeur est tout à fais respectable, mais que cette démarche ne peut pas vraiment être traitée de façon universelle dans le cadre de ce dossier : il y a autant de devis possibles et de méthodes de travail qu’il y a d’imprimeurs et ce sera à vous de choisir celui qui vous convient, en gardant en tête que vous allez devoir faire beaucoup plus de promotion physique par la suite, pour rentabiliser l’investissement.

Parlons donc d’impression à la demande…


QUEL PRESTATAIRE D’IMPRESSION A LA DEMANDE CHOISIR ?

Il y a encore six semaines, je vous aurais certainement dit de faire votre choix entre Lulu et The Book Edition, deux prestataires assez similaires en termes de services, malgré quelques variations de coût.

De nombreux autres existent, mais à des prix qui freinent selon moi la possibilité d’arriver à vendre son livre (sauf si on pense pouvoir promouvoir facilement un roman de 200 pages à 30€ !).

Le fonctionnement de base de l’impression à la demande est grosso modo toujours le même chez ces divers prestataires :

  • On formate son texte selon les pré-requis de la plateforme choisie ;
  • On fixe son prix public, en tenant compte de la marge qu’on veut réaliser ;
  • On laisse le prestataire s’occuper des impressions et ventes au fil de l’eau, moyennant un pourcentage qu’il récupère sur chaque achat ;
  • On le laisse aussi (en croisant les doigts très fort et en étant patient) intégrer le livre chez certaines plateformes de distribution en ligne, en sachant que ça prend souvent des mois ;
  • Les sommes dues sont reversées à l’auteur à intervalles réguliers (tous les mois chez Lulu, par exemple).

Pour en revenir au choix du prestataire, il y a encore quelques semaines, je vous aurais donc dit de comparer tous les services et de faire votre choix en fonction de vos besoins spécifiques… mais c’était avant qu’Amazon déploie en Europe son propre système intégré d’impression à la demande, Create Space

J’ai souvent tendance à vanter les mérites d’Amazon sur ce blog, même si je suis absolument consciente que le profil « grosse entreprise pleine de sous qui veut monopoliser le marché » peut faire peur à juste titre et que je suis loin d’être naïve quant à leurs motivations légitimement commerciales.

Si ce blog avait pour objectif de parler d’économie, mon propos serait sans doute un peu différent, mais il s’agit ici de parler des outils qui permettent aux auteurs auto-publiés de vivre leur aventure : dans ce domaine, Amazon n’en finit pas de proposer des services qui démocratisent l’accès à l’édition, avec une force de frappe financière qui change littéralement la vie des auteurs.

Pour être pleinement transparente, je vous redonne ici l’exemple de Rémoras (436 pages bien tassées) :

  • Lorsque nous avons lancé la version papier sur Lulu, le livre ne pouvait être vendu en-dessous de 20€ (avec une maigre marge de 2€ pour nous) et en tenant compte qu’un lecteur francophone aurait à débourser 4€ en moyenne de frais de port supplémentaires.
    De plus, la possibilité de vendre en-dehors de la boutique Lulu était tout sauf simple (aujourd’hui, le problème a fini par être réglé…au bout de quatre mois).
  • Le même livre, avec une qualité de papier supérieure, nous est proposé à moins de 16€ par Create Space, avec frais de port offerts aux lecteurs par Amazon.
    De plus, deux jours après la mise en route, le livre était disponible dans la boutique.
    Et il s’agit ici de vendre sur une des plateformes les plus populaires au monde…

En-dehors de ces questions de tarifs, pourquoi est-ce que je conseille fortement Amazon avec Create Space ? Parce que si vous vendez en numérique dans la boutique Kindle, vous allez en plus pouvoir « relier » vos deux formats, de façon à donner du choix à vos lecteurs, comme ceci :

Et cette possibilité est tout sauf anodine…

Bref, notre expérience personnelle avec Create Space (coût, rapidité d’exécution, facilités de promotion, etc.) étant bien plus gratifiante que celle vécue précédemment avec Lulu, c’est sur Create Space que je vais me focaliser ici (les étapes techniques étant similaires de toute façon chez la plupart des prestataires d’impression à la demande).


COMMENT UTILISER CREATE SPACE ?

Évidemment, vous allez commencer par ouvrir un compte Create Space.
Il vous suffit d’aller ici, en sachant que le seul problème que vous pouvez rencontrer pour le moment est que tout est en anglais (mais connaissant Amazon, une interface francophone est à espérer dans peu de temps).

Cliquez simplement sur « Get Started Now ».

Si vous êtes complètement perdu en anglais et que vous ne comprenez rien à ce qu’on vous demande, n’hésitez pas à nous contacter : nous comptons lancer dans quelques mois divers services d’aide à l’auto-publication et nous sommes prêts à anticiper avec les personnes qui ont notamment ce type de difficulté.

Sinon, vous allez voir que les étapes s’enchaînent très facilement : inscription administrative, choix du format de livre, téléchargement du texte, téléchargement des éléments de la couverture qui peut être semi-guidée si vous le désirez, modalités de distribution, attribution d’un ISBN Create Space si vous n’avez pas les vôtres (à éviter si possible), prix, etc. : tout est clair, facile d’utilisation et intuitif.

Le résultat est validé par Create Space en moins de 24 heures (vous êtes prévenu par mail) et vous avez le choix entre deux systèmes de contrôle final : une copie digitale à vérifier à l’écran (si vous êtes sûr de vous et de votre travail en amont) ou un envoi d’une copie papier.
C’est d’ailleurs le seul point noir pour le moment : ces copies de contrôle ne partent pas d’Europe mais des États-Unis et sont donc facturées assez cher au niveau frais de port (ceci devrait évoluer à l’avenir).
Personnellement, j’ai validé la copie digitale, mais je savais (grâce à l’expérience Lulu) que ma maquette était bonne…à vous de choisir, mais dans le doute, préférez perdre quelques euros pour le contrôle papier, avant de mettre votre livre en vente.

Lorsque vous aurez validé définitivement le projet, votre livre sera mis en ligne dans la boutique d’Amazon sous quelques jours (48 heures pour nous) et normalement rattaché automatiquement à votre éventuelle copie Kindle (si titre, auteur et couverture sont bien identiques).
A défaut, vous pourrez toujours en faire la demande manuellement.

Tout ça est rapide, pas cher, de bonne qualité, etc., mais…n’oubliez pas quelques points essentiels en amont, pour bien préparer votre maquette…. 🙂


BIEN PRÉPARER SA MAQUETTE AVANT D’UTILISER CREATE SPACE

Attention, le système ne validera que les caractéristiques techniques !!!

Il ne corrigera pas pour vous les coquilles, ne rendra pas votre couverture plus jolie, ne renumérotera pas les pages à votre place, etc.
Si certains éléments nécessaires ne sont pas détectés ou si vous ne suivez pas les pré-requis (taille, marges, etc.), votre projet vous reviendra de toute façon dans le nez et vous devrez reprendre votre travail.

Chaque livre a ses propres spécificités, mais retenez ces quelques points non exhaustifs qui concernent l’édition en format papier (en plus de tout ce qui a déjà été dit en préambule dans la partie 3 de ce dossier) :

  • Ne cherchez pas à utiliser le fichier déjà mis en forme pour votre version numérique : je vous rappelle que ça n’a rien à voir ! A chaque version du livre sa propre maquette… ;
  • Chaque nouveau chapitre doit conventionnellement commencer sur une page impaire ;
  • Toute page, même laissée blanche, doit compter dans la numérotation totale ;
  • La couverture doit comporter au recto le titre et le nom de l’auteur (ça semble idiot de le rappeler, mais ce qui est parfois toléré pour le numérique – avec des couvertures fantaisistes pouvant attirer les lecteurs – est interdit pour l’exploitation des livres papier) ;
  • Toute image utilisée pour la couverture doit être en résolution 300 dpi au minimum ;
  • Si vous créez vous-même votre couverture intégrale, le verso doit comprendre le code-barres qui inclut l’ISBN ;
  • L’ISBN doit également figurer à l’intérieur du livre, sur la page des mentions légales (généralement en page 4) ;
  • Votre mise en page doit inclure un calcul précis des marges (notamment la marge intérieure) en fonction du format et du nombre de pages de votre livre.
    N’oubliez pas que tant que l’interface sera uniquement en anglais, il vous faudra malheureusement faire les conversions entre centimètres et inches…

Encore une fois, si vous êtes complètement perdu, que Word est votre ennemi, que les dpi ne vous évoquent rien, que le menu d’aide de Create Space (très bien pensé) ne vous sert à rien car vous ne lisez pas l’anglais, etc., ne laissez pas tomber et n’hésitez pas à nous contacter !
Certains problèmes se règlent très simplement si l’on a les bons outils et l’expérience du sujet. 🙂

Voilà donc pour l’essentiel à retenir à propos de cette étape de création du livre en version papier, grâce à l’impression à la demande via Create Space.
Un peu de travail en amont, certes, mais une grande facilité d’utilisation par la suite.

Je vous laisse tester tout cela avant de vous retrouver pour la partie 6, qui concernera certaines formalités administratives, dont la fameuse question de l’ITIN et du formulaire W-7 qui empoisonnent la vie des non-américains (si vous ne savez pas encore de quoi il s’agit, vous avez bien de la chance !)… mais ceci est une histoire qui mérite son propre article.

A très bientôt ! 🙂

Hélène

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Kobo lance sa propre plate-forme d’auto-publication : Writing Life

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Jusqu’à maintenant, seul Amazon proposait une plateforme d’auto-publication (KDP), largement plébiscitée par les auteurs qui veulent gérer eux-même leurs écrits (les autres distributeurs en ligne demandant de passer par un agrégateur, comme Smashwords, si l’on veut apparaître dans leur catalogue, ce qui empêche de contrôler directement tous les aspects de la publication).

Kobo vient mettre son nez dans ce monopole et ouvre ce mois-ci, d’abord en langue anglaise, le même type de système, avec la plateforme « Writing Life ».

Retrouvez plus de détails dans ce billet du site enviedecrire.com, et pour les anglophones, toutes les explications du lancement sur le site paidcontent.org.

Lorsque le système sera pleinement accessible en France, nous le testerons bien sûr immédiatement, afin de compléter et mettre à jour la partie numérique de notre dossier relatif à l’auto-publication.

Bonne lecture ! 🙂

Hélène

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Classement des ventes sur Amazon (sales rank) : comment ça marche ?

Classement des ventes sur Amazon (sales rank) : comment ça marche ?

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amazon_frJe parle souvent sur ce blog de la position de Rémoras dans le Top 100 Kindle d’Amazon et ce n’est pas juste une manifestation égocentrique : la réalité du marché français actuel fait que, si l’on n’est pas présent dans ce Top 100, il devient quasi-impossible d’être vu, acheté et lu par les utilisateurs de la plateforme de distribution en question.
En effet, les lecteurs ont naturellement le réflexe de se concentrer en priorité sur les premières pages du catalogue des titres proposés, à moins qu’il soient à la recherche d’un ouvrage spécifique.

Les places sont chères et le classement fluctuant. Avec nos quatre mois de recul et nos 100 jours de présence dans le Top 100 Kindle, voici en gros ce que ça veut dire en termes de ventes (attention, valeurs moyennes du printemps 2012) :

  • Entrer dans le bas du Top 100, c’est espérer vendre 4 ou 5 copies par jour (je parle bien du site français, attention, le marché américain repose évidemment sur des chiffres tout à fait différents !).
  • Entrer dans le Top 40 (les deux premières pages du classement), c’est passer généralement la barre des 10 ventes par jour.
  • Et bien sûr, intégrer la première page (le Top 20), c’est espérer se rapprocher des 15 à 20 ventes quotidiennes, voire plus dans les périodes très fastes (mais vous constaterez qu’il n’y a pas non plus de quoi se rouler par terre en criant « joie, bonheur, béatitude ! »).

Le classement a donc une conséquence directe sur les ventes… et les ventes ont bien sûr une influence sur le classement.
Préserver l’un aide à servir l’autre et peut même pousser certains auteurs à serrer les fesses et à rafraîchir leur page plusieurs fois par jour pour voir où ils en sont (j’avoue, j’en fais partie ! :)), tellement cette position peut faire toute la différence, compte-tenu de la petitesse du marché francophone actuel.
A titre de comparaison, les ouvrages présents dans le Top 100 Kindle américain vendent jusqu’à plusieurs milliers de copies par jour : forcément, passer de la place 30 à 90 est moins traumatisant pour eux !

Oui mais alors, me direz-vous, suffit-il de vendre une quantité précise de copies pour atteindre le Saint Graal et ne plus en bouger ?
Non, ce n’est évidemment pas si simple…sinon, la Bible squatterait le haut du classement des titres papier jusqu’à la fin des temps !!! 🙂

Amazon protège jalousement l’algorithme qui lui permet de calculer son fameux Sales Rank et présente son système un peu comme un concours de popularité : plus on achète votre titre et plus il grimpe… mais pas seulement.
En effet, ce ne sont pas les seules ventes brutes qui sont à considérer, mais plutôt la façon dont votre titre se comporte par rapport à ses concurrents : dans l’absolu, on peut monter dans le classement grâce à une seule vente, pour peu que les petits copains situés devant n’aient rien vendu du tout pendant le laps de temps considéré.
Car le classement est réactualisé toutes les heures, en comparant l’état des ventes de chaque titre à celui de tous ses concurrents.

Dans le calcul est aussi incluse une forme de pondération, qui tient compte du total absolu des ventes depuis la parution du livre.
Cette mesure permet d’éviter que les titres à la célébrité « marketée » et soudaine (pourtant parfois hors de prix !), qui passent de la place 1 000 000 à la place 2 en moins d’une journée, restent trop longtemps à un niveau qui ne reflète qu’un engouement ponctuel et « enfoncent » définitivement un titre qui a un historique pourtant plus qu’honorable.
De cette façon, un livre qui s’est vendu 100 fois en l’espace d’une heure va dépasser celui qui n’a vendu que 50 copies, mais pas longtemps si ce dernier a derrière lui un total de ventes bien supérieur.

Amazon propose ainsi un compromis entre l’intérêt passager, qui permet de mettre en avant de nouveaux titres, et la solidité dans le temps, récompensée elle aussi.

Bref, un calcul qui n’est pas simple et qui se résume pour les auteurs francophones à ce fameux cri du cœur que vous avez déjà pu lire ici : « aidez-nous à rester dans le Top 100 si vous pensez que nous méritons d’être découverts par de nouveaux lecteurs, car sinon les carottes sont cuites !!! ».

Je vous laisse, je dois d’ailleurs retourner rafraîchir la page du classement de Rémoras… 🙂

Hélène

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L’auto-publication : partie 5 (création de votre livre en version papier)

Publier un livre numérique : comment ça marche ?

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Avant de me remettre très prochainement à la rédaction de la suite du gros dossier consacré à l’auto-publication (et toute la partie relative à la version papier, que j’ai différée pour pouvoir parler de CreateSpace sur Amazon), je vous propose d’aller lire un dossier très complet qui complète les points abordés dans la partie 4, publiée il y a quelques semaines.

Ce dossier, rédigé par Matthieu Plasse pour l’université du Québec, parcourt les fondamentaux de la publication en numérique et résume très bien tout ce que a changé pour la fameuse « chaîne du livre », que l’on dépende d’un éditeur ou que l’on se passe.

Pour comprendre tout l’intérêt de ce dossier, en voici la table des matières :

Bonne lecture ! 🙂

Hélène

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Je parle souvent sur ce blog de l’auto-publication, de ses possibilités, de ses avantages…mais aussi de ses difficultés.

Dans la mesure où la France est encore balbutiante dans ce domaine, il est intéressant de voir où en sont nos amis anglophones et de découvrir quel bilan, à ce stade, peut être tiré des nouvelles possibilités offertes par le numérique à tous les auteurs qui ont envie de se lancer.

Je vous invite donc aujourd’hui à lire le résumé d’une étude menée par une société australienne, traduite et synthétisée par le site ActuaLitté, qui donne quelques grands points de repère sur le profil de l’auteur auto-publié « à succès », les genres qui marchent le mieux, etc.

Vous allez voir que pour vivre de sa plume (sans même parler de devenir millionnaire), l’auteur auto-publié doit savoir faire plus que d’appuyer sur le bouton « publier » de la plateforme Amazon KDP… 🙂

Voici l’introduction de cet article, à découvrir dans son intégralité sur le site ActuaLitté.

L’auto-édition, c’est la manne, c’est l’avenir, c’est la liberté. Certes. En parvenant à commercialiser dans des conditions financières loin de l’arnaque ultime qu’incarnait le compte d’auteur, le livre numérique a permis à des auteurs d’être découverts, lus et appréciés. Mais derrière les grandes réussites aujourd’hui connues, comme Amanda Hocking ou E.L. James, quelle réalité pour ces success-stories ?

Eh bien… Il faut déjà nuancer les cas, explique une étude menée par la société australienne Talesit, qui offre des services aux éditeurs et auteurs. Ainsi, au terme de l’enquête menée auprès de 1007 auteurs autoédités, on découvre que ceux qui ont un agent ou bricolent par eux-mêmes se débrouillent plutôt bien.

Si l’on prend l’ensemble des répondants, les chiffres de ventes cumulés rapportent, en moyenne et individuellement, un peu plus de 10.000 $ au cours de l’année. La division se fait comme suit : un tout petit groupe empoche 75 % de cette somme – les deux tiers de ces auteurs sont par ailleurs des femmes, d’environ 40 ans, âge moyen de ces auteurs indépendants….

Bonne lecture ! 🙂

Hélène

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