Auto-publiés : 10% à peine vivent (plus ou moins bien) de leur plume
Je parle souvent sur ce blog de l’auto-publication, de ses possibilités, de ses avantages…mais aussi de ses difficultés.
Dans la mesure où la France est encore balbutiante dans ce domaine, il est intéressant de voir où en sont nos amis anglophones et de découvrir quel bilan, à ce stade, peut être tiré des nouvelles possibilités offertes par le numérique à tous les auteurs qui ont envie de se lancer.
Je vous invite donc aujourd’hui à lire le résumé d’une étude menée par une société australienne, traduite et synthétisée par le site ActuaLitté, qui donne quelques grands points de repère sur le profil de l’auteur auto-publié « à succès », les genres qui marchent le mieux, etc.
Vous allez voir que pour vivre de sa plume (sans même parler de devenir millionnaire), l’auteur auto-publié doit savoir faire plus que d’appuyer sur le bouton « publier » de la plateforme Amazon KDP… 🙂
Voici l’introduction de cet article, à découvrir dans son intégralité sur le site ActuaLitté.
L’auto-édition, c’est la manne, c’est l’avenir, c’est la liberté. Certes. En parvenant à commercialiser dans des conditions financières loin de l’arnaque ultime qu’incarnait le compte d’auteur, le livre numérique a permis à des auteurs d’être découverts, lus et appréciés. Mais derrière les grandes réussites aujourd’hui connues, comme Amanda Hocking ou E.L. James, quelle réalité pour ces success-stories ?
Eh bien… Il faut déjà nuancer les cas, explique une étude menée par la société australienne Talesit, qui offre des services aux éditeurs et auteurs. Ainsi, au terme de l’enquête menée auprès de 1007 auteurs autoédités, on découvre que ceux qui ont un agent ou bricolent par eux-mêmes se débrouillent plutôt bien.
Si l’on prend l’ensemble des répondants, les chiffres de ventes cumulés rapportent, en moyenne et individuellement, un peu plus de 10.000 $ au cours de l’année. La division se fait comme suit : un tout petit groupe empoche 75 % de cette somme – les deux tiers de ces auteurs sont par ailleurs des femmes, d’environ 40 ans, âge moyen de ces auteurs indépendants….
Bonne lecture ! 🙂
Hélène
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