Perspective d’évolution des marchés du numérique d’ici 2016

Perspective d’évolution des marchés du numérique d’ici 2016

Perspective d’évolution des marchés du numérique d’ici 2016

Le numérique sera le marché mondialement porteur dans le domaine des media et loisirs (et donc notamment des ebooks), si l’on en croit l’enquête annuelle réalisée par PriceWaterhouseCooper (PWC).

Le site IDBOOX propose dans un de ses articles le résumé de cette étude, qui permet de se projeter jusqu’en 2016.

En voici l’introduction, l’intégralité de l’article étant à découvrir sur le site idboox.com :

PriceWaterhouseCooper (PWC) a publié son enquête annuelle sur les perspectives de l’industrie des médias et des loisirs (publicité, jeux vidéo, musique, presse, édition etc.). Selon les résultats communiqués, le marché va croître de 5,7 % par an, passant ainsi de 1 210 milliards d’euros en 2011 à 1 600 milliards d’euros en 2016. Cette croissance sera largement portée par le numérique. Hors numérique, la croissance n’est plus que de 2,8 %. Cette étude a été menée dans 48 pays.
Voici les points clés de cette étude…

Hélène

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1er trimestre 2012 aux USA : la vente d’ebooks dépasse celle des livres brochés

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1er trimestre 2012 aux USA : la vente d’ebooks dépasse celle des livres brochés

Un petit coup d’œil en direction des USA nous prouve encore une fois à quel point le livre numérique a le vent en poupe, en rapportant désormais près de 30% du chiffres d’affaires du secteur de l’édition.

Les chiffres donnés pour le premier trimestre 2012, en comparaison de ceux du dernier trimestre 2011, nous montrent en effet que les ventes d’ebooks (282.3M de $) sont désormais supérieures à celles du livre broché traditionnel (Hardcover – 229.6M de $), même si ces dernières arrivent à se maintenir.

Ne reste plus au livre numérique qu’à détrôner le livre de poche (Paperback – 299.8M de $), toujours en tête malgré des ventes qui tombent.

A noter que ces chiffres n’incluent pas les ventes américaines liées à la plateforme Kindle, puisque seuls les formats ePub sont comptabilisés et sur certaines plateformes référencées, seulement.
Les ventes totales de livres numériques sont donc largement supérieures aux résultats donnés ici.

A suivre avec les chiffres du 2ème trimestre… 🙂

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Kobo lance sa propre plate-forme d’auto-publication : Writing Life

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Jusqu’à maintenant, seul Amazon proposait une plateforme d’auto-publication (KDP), largement plébiscitée par les auteurs qui veulent gérer eux-même leurs écrits (les autres distributeurs en ligne demandant de passer par un agrégateur, comme Smashwords, si l’on veut apparaître dans leur catalogue, ce qui empêche de contrôler directement tous les aspects de la publication).

Kobo vient mettre son nez dans ce monopole et ouvre ce mois-ci, d’abord en langue anglaise, le même type de système, avec la plateforme « Writing Life ».

Retrouvez plus de détails dans ce billet du site enviedecrire.com, et pour les anglophones, toutes les explications du lancement sur le site paidcontent.org.

Lorsque le système sera pleinement accessible en France, nous le testerons bien sûr immédiatement, afin de compléter et mettre à jour la partie numérique de notre dossier relatif à l’auto-publication.

Bonne lecture ! 🙂

Hélène

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Littérature et numérique : avenir de l’écrit

Littérature et numérique : avenir de l’écrit

Littérature et numérique : avenir de l’écrit

Ceux qui se passionnent pour l’avenir de la littérature à l’ère du numérique découvriront certainement avec intérêt l’article de Télérama « Littérature et numérique : quand l’écrit invente son avenir ».

Une enquête dans les coulisses de la littérature de demain, qui a la bonne idée de proposer entre autres un encart relatif à l’auto-publication (en fin de dossier).

Bonne lecture ! 🙂

Hélène

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4 mois de lecture sur Kindle : le bilan

4 mois de lecture sur Kindle : le bilan

4 mois de lecture sur Kindle : le bilan

Lorsque ce blog a été lancé, en mars dernier, un de mes premiers articles a été de parler des avantages de la liseuse numérique.

Il s’agissait de mes premières impressions, puisque mon Kindle avait à peine un mois et que je manquais encore de recul sur la question.

Aujourd’hui, j’ai donc envie de faire un bilan plus étayé, après quatre mois d’utilisation intensive. Cette expérience sera peut-être plus parlante que les nombreux dossiers « techniques » qui vous sont aussi proposés sur ce blog.


Pour rappel, afin de replacer les choses dans leur contexte et pour être parfaitement transparente :

  • Je fais partie de la catégorie des « gros lecteurs » (d’après les normes en vigueur chez les statisticiens), puisque je lis en moyenne deux livres par semaine, et ce depuis l’école primaire.
  • De façon générale, mon taux de lecture a toujours été directement dépendant de mon enveloppe budgétaire, plus que de mon niveau d’envie ou de ma rapidité à lire (pour le dire plus simplement : dans les périodes plus fastes, je peux très bien passer à trois voire quatre livres par semaine).
    En moyenne, je consacrais jusqu’à maintenant une trentaine d’euros à la lecture tous les mois (le prêt entre amis permettant de compléter mes envies de lecture).
  • Je lis de tout, avec une préférence pour le thriller, le polar et les romans historiques.
  • J’ai acheté un Kindle 4 (le modèle « non-touch », donc), principalement pour être en mesure de voir ce que verraient nos propres lecteurs : ça me semblait la moindre des choses de voir Rémoras sur liseuse si nous voulions en faire la promotion en étant crédibles.
  • J’ai joué le jeu selon les règles que je m’étais fixé, en ne téléchargeant que des titres issus du catalogue Amazon (même si j’ai les logiciels pour intégrer dans ma liseuse des titres venus d’ailleurs… :)).
  • Je faisais partie, il y a encore cinq mois, des « je n’aurai jamais de liseuse, rien ne vaut le papier ! ».


Voici donc le bilan :

  • En 16 semaines, j’ai lu :
    – 16 romans de taille « normale » en français (environ 300 pages de moyenne)
    – Les 5 énormes volumes de « A Song of Ice and Fire », achetés en anglais (cf cet article pour savoir pourquoi je n’ai pas voulu de la version française) qui représentent environ 5 000 pages en version papier, soit l’équivalent moyen de 17 livres.
    Soit 33 livres en numérique, auxquels ils faut rajouter deux livres en version papier qui m’ont été prêtés et auxquels j’ai consacré une semaine.
    En bref : 33 livres sur liseuse en 15 semaines dédiées à la lecture numérique, soit une moyenne de plus de deux livres par semaine, dont une partie en anglais et avec des titres supérieurs en taille à la plupart des romans.
    ==> Mon rythme de lecture n’a donc pas baissé, bien au contraire.

 

  • Mes dépenses relatives à ces achats numériques :
    – Mon Kindle, à 99 €.
    – Environ 50 €, à quelques centimes près, pour la totalité des titres téléchargés sur la période (en sachant que j’ai encore 15 titres en attente – grâce à une grosse promotion de Bragelonne proposée début avril qui m’a permis de constituer un bon stock de livres pour 20 € seulement -, et que je ne redépenserai donc rien avant la rentrée de septembre).
    Soit 149 € dépensés pour les 4 mois passés + les 3 mois à venir = 21 € par mois environ.
    ==> J’ai moins dépensé qu’avant, en passant de 30 à 21€ de budget mensuel moyen.

 

  • Remarques diverses :
    – Depuis que je l’ai, j’ai rechargé mon Kindle trois fois (plus la charge initiale du premier jour).
    – Je lis sans problème plus de trois heures d’affilée, sans fatigue oculaire.
    – Le retour sur papier en plein milieu de l’expérience (avec un gros tome de 450 pages en très grande taille et un livre de poche pas pratique à manipuler) m’a fait me languir de ma liseuse… que j’ai retrouvée avec plaisir.
    – Je suis beaucoup plus à l’affût des promotions sur le catalogue Amazon, depuis que j’ai constaté à quel point je peux me constituer une grosse bibliothèque pour un coût relativement faible.
    – J’ai lu des auteurs qui n’existaient pas en papier ou dont le prix des livres en format traditionnel était trop élevé pour que je saute le pas.
    – D’après ce que je vois dans les catalogues des divers distributeurs numériques, l’expérience aurait été sensiblement équivalente avec un autre modèle de liseuse.


Bref, le bilan est ultra-positif !

Je redis encore que j’ai longtemps été dubitative vis-à-vis de la lecture numérique, pour ne pas dire carrément opposée, et que moi aussi j’ai usé et abusé des fameux arguments relatifs au toucher du papier, à son odeur, etc.

En toute objectivité, j’ai découvert que si rien ne remplacera jamais les vieux volumes hérités de mon grand-père (et qui effectivement portent une odeur personnelle, certainement due aux souvenirs), cet argument est vraiment éculé quand il s’agit d’un titre sorti le mois dernier.
Dans ce deuxième cas, le livre ne sent pas grand-chose, il est juste lourd à tenir, surtout quand on lit trois heures sans s’arrêter !

En résumé, j’ai réalisé à ma grande surprise (et pourtant, j’aurais dû m’en douter si j’avais été moins empêtrée dans mes principes…) que j’aimais bien plus la lecture que je n’aimais les livres en tant qu’objets.
Si une liseuse n’est sans doute pas un support très utile pour une personne qui lit un livre par an, je suis persuadée que les lecteurs plus réguliers y trouveront eux aussi leur compte, malgré tous les freins psychologiques qui les bloquent aujourd’hui et qui étaient les miens il y a encore quelques mois.

En espérant que ce bilan personnel, que j’ai voulu aussi concret et objectif que possible, servira à certains d’entre vous. 🙂

Hélène

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Petite analyse de la lecture numérique aux États-Unis

Petite analyse de la lecture numérique aux États-Unis

Petite analyse de la lecture numérique aux États-Unis

Les analyses relatives à la lecture numérique chez les américains n’en finissent pas de fleurir, ce qui est logique puisqu’ils ont quelques années d’avance sur nous…et donc de recul sur la question.

D’après une étude menée en début d’année 2012, saviez-vous par exemple que les personnes qui lisent en numérique parcourent en moyenne 24 livres par an, contre seulement 15 pour les lecteurs qui ne veulent entendre parler que de papier ?

Ou encore que 61% de ceux qui lisent en numérique achètent leurs livres, contre seulement 48% de moyenne chez l’ensemble des lecteurs, les 52% restants représentant des habitudes d’emprunt…

Qui se souvient que la première liseuse Kindle coûtait 400$ à sa sortie, contre moins de 100€ aujourd’hui ?

Dans l’analyse illustrée effectuée par le site Infographic Labs, retrouvez tous les chiffres importants qui décryptent l’utilisation de la lecture numérique aux Etats-Unis (visuel commenté en anglais, mais qui devrait quand même rester accessible aux non-anglophones).

Bonne lecture ! 🙂

Hélène

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