Coulisses de La Faille : noms des personnages et clins d’œil

Coulisses de La Faille : noms des personnages et clins d’œil

Coulisses de La Faille : noms des personnages et clins d’œil

couv_blogNous n’avons pas encore pris le temps d’évoquer les coulisses de notre trilogie, comme nous l’avions fait précédemment pour Rémoras et La Trappe.

Il est temps de réparer cet oubli, avec quelques petites explications à propos de La Faille… 🙂

Les noms des personnages :

Dans La Faille, les Collecteuses et Traqueurs ont des noms déterminés par l’alphabet phonétique de l’OTAN (la raison en est expliquée dans le volume 3) et Romeo, qui n’a que cette liste de référence en tête, choisit d’ailleurs de donner le prénom « Charlie » à son jeune compagnon sans identité lorsque celui-ci lui demande de le « baptiser », dans le volume 1.

Les autres personnages portent tous des combinaisons de prénom+nom issues de croisements entre patronymes d’acteurs et/ou de personnages de séries TV (qui sont ma spécialité et source inépuisable en la matière, quand l’inspiration me fait défaut, puisque je me charge généralement d’une grande partie de cette étape).
Quelques exemples de séries qui ont contribué à nommer notre longue liste de personnages secondaires : Doctor Who, Orphan Black, Salem, The Hour, Rectify, ou encore Battlestar Galactica, parmi les cinquante séries que j’avais sélectionnées pour cette trilogie, afin d’y trouver les combinaisons finales qui nous plairaient.

Les clins d’œil :

On trouve de nombreuses micro-influences ou clins d’œil disséminés dans cette trilogie, en voici quelques petits exemples :

  • La scène de chant des Mentalistes en cage (volume 2) est un hommage à une scène très précise et particulièrement déchirante d’un épisode de la saison 4 de Doctor Who (Planet of the Ood).
  • La question des niveaux au sein d’Utopia est une manière toute personnelle d’intégrer la notion de progression de personnage qu’on trouve dans la plupart des jeux de type RPG (Role Playing Game) et dont je suis ultra friande !
  • Le camp de construction n° 3 a été imaginé à partir du mélange improbable d’un décor de Mad Max (pour l’aspect désolé et post-apocalyptique) et de celui de la petite ville de Deadwood (pour le côté fourmillant, grandissant, sale et violent de cette série à l’ambiance crépusculaire).
  • Les trente-neuf marches qui permettent d’atteindre le Tombeau (au début du volume 3) sont un hommage discret au roman du même nom de John Buchan et aux deux films qu’en a tirés Alfred Hitchcock, même si le thème de l’histoire n’a vraiment rien à avoir avec la nôtre.
  • Le cercle de pierres couchées évoqué au début et à la fin du volume 3 est bien sûr celui de Stonehenge, pour ceux qui l’auraient reconnu, ce qui permet de situer plus ou moins l’action de cette partie du livre et de relier les événements à ceux de Rémoras, où les personnes qui tirent les ficelles le font de Londres (sous le nom de « Le Cercle », d’ailleurs…).
  • Les patchs (présentés dans La Trappe et à nouveau évoqués dans le volume 3 ici) sont un nouveau clin d’œil détourné à un autre épisode de Doctor Who (décidément !), issu cette fois de la saison 2 et de l’épisode Gridlock, dans lequel les habitants de la version futuriste de New York visitée par le Docteur achètent des patchs d’humeur censés les aider à être plus heureux.
  • Divers éléments relatifs à la ville d’Utopia elle-même (décor, fonctionnement cloisonné par zones, etc.) sont un hommage distant au jeu vidéo Omikron : The Nomad Soul, sorti en 1999.

Ceci n’est bien sûr qu’un aperçu des influences diverses qui nous ont permis de peaufiner une foule de détails sur l’ensemble de la trilogie… à charge à nos lecteurs de trouver les autres !

Nous vous proposerons fin mars un petit quiz spécial « Cycle des temps », avec quelques cadeaux très sympas à gagner.
Si vous n’avez pas encore lu nos cinq premiers livres, il est temps de réviser… 🙂

À bientôt !

Hélène

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La genèse du projet M.I.A : tout commence avant Rémoras

La genèse du projet M.I.A : tout commence avant Rémoras

La genèse du projet M.I.A : tout commence avant Rémoras

MIANous n’avons jamais réellement raconté comment tout a commencé pour nous, sauf de manière privée à quelques amis, mais jamais véritablement de manière publique.

Hélène et moi travaillons ensemble sur des projets de « Ghostwriting » depuis 2007, je pense (je ne suis même plus tout à fait sûr des dates… 🙂 ).

Avant cela (et même pendant), je travaillais dans le domaine sensible du renseignement et ai donc eu accès à des informations et des histoires proprement hallucinantes. Et dans certains cas, une participation active.

Coups d’État foireux, enlèvements, assassinats, manipulation de masse, subversion et j’en passe, et des meilleures !

Tout cela ne passe évidemment pas à la télé et, quand c’est le cas, les mensonges sont plus gros que le cul du journaliste qui les raconte…

J’ai des difficultés à parler de manipulation des médias, car la plupart des « Main Stream » ne sont pas manipulés, ils sont simplement complices. Le bon peuple, en revanche, ne se rend compte de rien, et « plus c’est gros, plus ça passe ! »!TRA18

Je ne suis pas un « théoricien » du complot (calme les pies, couchées, au panier !), j’en étais un « praticien ». On peut donc me raconter la messe en latin, j’ai un peu de mal à prendre l’hostie… 🙂

Et même du côté de la pseudo-résistance, des théoriciens de la conspiration, ils ne sont pas tous blanc-bleu et beaucoup vont dans l’extrême ridicule pour ridiculiser cette cause. Et ça marche plutôt bien !

Bref, revenons à nos moutons…

!TRA19Cela faisait longtemps que j’avais envie de raconter une histoire précise, sous la forme d’un docu-fiction écrit.

J’en ai donc discuté avec Hélène en lui proposant de monter le projet ensemble. Elle a adoré l’idée et a accepté en 3 secondes, je pense.

Nous étions en décembre 2010.

Ainsi est né le projet Rémoras. Pour moi, cet animal est très représentatif des services secrets (au sens très large), des « petits » qui nagent avec les requins sans en avoir peur et se chargent de nettoyer leur « merde »…

En en discutant (et à la suite à quelques appels d’amis), l’idée initiale a été abandonnée et remplacée par une pure fiction, avec tout de même des éléments réels qui ont fait grincer de très nombreuses dents. Mais ils savent bien qu’on peut mettre la vérité sous le nez du bon peuple, il n’y verrait que la fumée, jamais le feu. C’est à se demander si on n’est juste pas trop cons et confortables pour savoir la vérité. En a-t-on juste envie ? J’en doute fort !

Je digresse, je digresse…

Pour avoir une idée (vague) de l’histoire initiale, elle est mentionnée par le préfacier de Rémoras, l’avocat de mes amis, John Bastardi Daumont.

Rémoras ne ressemble plus en rien (ou presque) à l’idée initiale, car (et c’est la vraie puissance de M.I.A), nos centaines d’heures de Skype transforment et renforcent les idées de base, qu’elles soient de l’un ou de l’autre.

Rémoras est donc sorti en France début 2012, après un an de travail acharné. Nous étions très fiers du résultat et je pense que nous avons raison de l’être !

Cette association « one-shot » a été tellement formidable que nous avons décidé (sans même avoir à en parler) de continuer et de signer ad vitam ! 🙂

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Aujourd’hui, M.I.A, c’est 5 livres en français avec l’ensemble constitué par Le cycle des temps (le dernier des 5 sortant dans un mois), 1 version illustrée de Rémoras, 2 traductions disponibles en anglais + 3 en cours, une option audiovisuelle aux US, la participation à un recueil de nouvelles collectif au sein de notre maison d’édition (21 nuances de voisinage) et un sixième livre en cours d’écriture… Et c’est toujours aussi génial !!

Voilà, vous savez tout sur la genèse de M.I.A !

Ça vous donne envie de lire Rémoras, pas vrai ? 🙂

À très bientôt.

Sébastien

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De quoi parle La Faille – Volume 3 – L’espoir de Victor ?

De quoi parle La Faille – Volume 3 – L’espoir de Victor ?

De quoi parle La Faille – Volume 3 – L’espoir de Victor ?

La Faille 3Vous avez dû remarquer que nous avons fait le choix de ne pas proposer de résumés différents pour présenter les trois volumes de La Faille dans les boutiques en ligne.

Pourquoi ? Parce que cette trilogie est un livre coupé en trois parties qui s’enchaînent directement, et qu’il nous a paru très difficile de présenter les volumes 2 et 3 différemment du volume 1, sans risquer de dévoiler des éléments issus de ce premier volet qu’un nouveau lecteur ne doit surtout pas connaître si d’aventure il arrive sur la mauvaise fiche par erreur.

Mais nous comprenons bien les frustrations de ceux qui ont tout lu et attendent la suite et fin…

Donc, voici quelques informations qui permettront à nos lecteurs les plus fidèles de patienter jusqu’au 15/12.

Attention, si vous n’avez pas encore découvert les deux volumes précédents de La Faille, ne lisez surtout pas ce qui suit, car vous vous exposez à de vilains spoilers ! 🙂

Mais si vous êtes sûr de ne pas regretter votre geste, cliquez sur le volet ci-dessous pour en savoir un peu plus sur le troisième et dernier volume de notre trilogie, qui clôt également Le cycle des temps, commencé en 2012 avec Rémoras

Je veux en savoir plus et je ne m’en prendrai qu’à moi-même si je me spoile volontairement !

Alors voilà…

À la fin du volume 2, vous avez laissé le groupe Echo/Romeo/Julia/Cassie/Miles/Soledad quitter en urgence le camp de construction géré par Michelle Gray en 2508, tandis que le ciel s’embrase, à quelques minutes du Grand Cataclysme qui éradiquera toute vie (ou presque) sur la planète.

Echo est de plus en plus malade et ne semble plus avoir beaucoup de temps devant elle, avant que son état s’aggrave définitivement.

Ils laissent derrière eux le corps de Charlie, exécuté avec deux Mentalistes mourants quelques heures plus tôt par cette même Michelle Gray. Ils franchissent un point de passage qui les mènera en l’an… (attendez un peu, je vous le dirai plus loin !)

De son côté, en 4501, Victor est à la veille de son 3e verdict, le dernier, celui où l’ancien président du Conseil, Robert Ford, ne pourra plus lui sauver la mise (puisqu’il est lui-même décédé dans des conditions douteuses quelques jours plus tôt).

La Michelle Gray de cette époque est désormais présidente et semble bien avoir l’intention de remettre de l’ordre dans Utopia… à sa manière.

Margaret, l’avocate de Victor, a elle-même été arrêtée et emprisonnée, et tout ça sent le roussi pour notre ancien Traqueur qui ne sait plus dans quelle mesure il peut encore raisonnablement espérer le retour d’Echo.

À ce point, donc, l’ambiance est pour tout le monde un peu « Sauve qui peut, it’s just a shot away ! »


 

Mais la vraie question, c’est : est-ce que ça va s’arranger pour eux ?

Je ne vais pas non plus vous raconter la suite !

Mais laissez-moi vous donner quelques indices :

  • Vous allez enfin découvrir ce qu’est un effacement dans le chapitre d’introduction (et croyez-moi, vous n’aimeriez pas que ça vous arrive).
  • Michelle Gray n’est peut-être pas le monstre que tout le monde croit… encore faut-il connaître l’histoire de sa vie et celle d’Utopia. Victor va en faire l’expérience d’une bien curieuse façon.
  • Après 4501, 2911, 2508… continuez la remontée dans le temps et découvrez 2180, avec ses patchs, ses Mentalistes aux yeux perçants, son Module, ses zones désaffectées qui fleurent bon le désespoir… quelques décennies après l’époque de La Trappe (et c’est là que vous comprendrez pourquoi il valait mieux le lire avant la trilogie, pour pouvoir dire ensuite « ah mais oui, ça me rappelle quelque chose, ça ! »
  • Cassie aura enfin le droit de rencontrer l’amour, après tous ses déboires dans les volumes 1 et 2.
  • Soledad fait preuve d’ingratitude, mais on peut la comprendre.
  • Julia prend toute sa valeur et sera peut-être celle qui sauvera ce qui peut encore l’être.
  • Romeo devra faire un choix terriblement douloureux.
  • Miles aussi, et le sien ne vous plaira peut-être pas… mais à sa place, que feriez-vous ?
  • Si je vous dis « procédure d’Humiliation », à quoi pensez-vous ? À rien ? C’est normal… il vous faudra lire pour comprendre…
  • La relation/connexion très paradoxale de La Faille et de Rémoras sera dévoilée dans les toutes dernières pages du livre.
  • Echo… ah, Echo. Rien que de penser à elle, j’ai le moral dans les chaussettes…
  • De façon générale, il ne sera pas facile de dire au revoir à toutes ces personnes qui en auront bien bavé pour vous pendant près de 1 000 pages.

Bref, nous espérons que vous en retirerez autant d’émotions à la lecture que nous en avons eu à l’écriture : j’ai moi-même beaucoup pleuré, ce n’est jamais facile de dire au revoir à ses personnages, surtout dans certaines conditions…

Et pour les lecteurs qui ont parié sur la mort ou la survie d’Untel à l’issue du Volume 2, il est encore temps de noter vos prédictions sur un petit bout de papier et de voir à la fin de votre lecture si vous aviez raison… ou pas !

Et ceux qui seront capables, après avoir lu l’intégralité du Cycle des temps, de reconstituer toute la chronologie des cinq livres (ainsi que l’arbre généalogique des personnages) auront droit à un super cadeau encore non défini au moment où j’écris ces lignes… ainsi qu’à notre admiration la plus totale ! 🙂

Maintenant que vous en savez un peu plus, il est temps de rejoindre nos fidèles abonnés, en remplissant le formulaire ci-dessous.
Car nous leur réserverons entre autres bonus l’exclusivité des premiers chapitres de notre livre suivant, à paraître mi-2015… 🙂

Merci à tous pour vos partages et à bientôt !

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Coulisses de La Trappe : pourquoi une nouvelle ?

Coulisses de La Trappe : pourquoi une nouvelle ?

Coulisses de La Trappe : pourquoi une nouvelle ?

Nouvelle d'anticipationAlors que La Trappe est en pleine diffusion, je vous propose d’en savoir un peu plus sur les raisons qui nous ont donné envie de vous proposer cette nouvelle.

Le choix initial s’est imposé par contraste avec Rémoras : nous ne voulions pas rester bloqués avec le poids d’un premier roman sur les épaules, en repartant pour un an de processus créatif (notre amour des gros pavés et notre méthode de travail à deux, avec une grande période de bêta-lecture, imposant des délais relativement longs).

Nous avions envie de quelque chose d’assez court, qui serait comme un intermède avant de nous lancer dans l’aventure d’un deuxième roman (que nous mettrons en route à la rentrée prochaine).

Le format de la nouvelle s’est donc rapidement imposé, avec un objectif principal : proposer une sorte de prolongation à Rémoras.
Il ne s’agit pas d’une suite (ne cherchez pas Vandercamere, Giraud et Balard dans le texte !), mais plutôt d’une projection. Une histoire se situant dans un monde qui serait la continuité de celui qui est présenté à la fin de Rémoras.

Partant de ce postulat, nous avons également décidé de nous imposer quelques « contraintes » (qui seraient aussi pour moi une sorte de défi en matière d’écriture, car j’aime bien les challenges !) afin de ne pas risquer ce qui arrive souvent aux primo-romanciers : réécrire un clone de leur premier livre, tant sur le fond que sur la forme.

Voici quelques exemples de ces « contraintes » :

  • Un récit d’environ 80 pages en format liseuse, imposant de se concentrer sur l’essentiel et de le rendre percutant, tout en proposant un véritable univers, suffisamment explicite pour le lecteur.
  • Un récit à la première personne, sous forme de flashbacks, impliquant que tous les éléments de l’histoire soient issus de la perception du narrateur.
    Tout ce qui est raconté passe par lui, ce qui empêche les descriptions et explications de type « point de vue de Dieu » et demande une autre forme de rigueur, ainsi qu’un style différent : des phrases plus courtes, des formulations qui correspondent à sa façon de penser et une construction de récit montée différemment de celle de Rémoras.
  • Un récit au passé composé (il est en effet rare de penser au passé simple ! :)).
    Le principe peut sembler bête et facile, mais il est finalement plus compliqué d’utiliser ce temps, sans tomber dans un style banal ou involontairement trop familier.
    Dans ce cas précis, l’équilibre recherché entre mode de pensée du narrateur et style de l’auteur n’a pas toujours été évident à trouver, chaque phrase devant être soigneusement pesée.
  • Un récit qui ne comprendrait de dialogues que dans sa dernière partie (la cinquième), sans que le texte en devienne pour autant lourd ou indigeste.
    Le dialogue étant souvent une manière détournée de faire passer de l’information au lecteur sans l’assommer avec des descriptions, s’en passer était un défi en soi !
    Mais ce principe permettait aussi de mettre particulièrement en valeur le seul dialogue de l’histoire, qui est le pilier de fin dans cette nouvelle.
  • Un récit qui intègrerait des références et des clins d’œil à Rémoras, mais sans que cela soit bloquant pour ceux qui n’ont pas lu le roman d’abord.
    Mais si vous nous avez déjà lu, vous devriez mettre le doigt dessus assez facilement.
  • Un récit découpé en cinq unités de temps et de lieu précises, qui soient le reflet de cinq souvenirs du narrateur.
    Cinq souvenirs suffisamment marquants à ses yeux pour qu’il y consacre ses pensées pendant les quelques minutes qu’il a devant lui… et pour que le lecteur reconstruise l’histoire.

Voilà donc quelques-uns des éléments qui ont en partie justifié le temps que nous avons mis à vous proposer La Trappe.
Une autre forme d’approche que celle mise en place pour Rémoras, mais qui a bénéficié de la même rigueur et de la même passion.

Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à lire cette nouvelle que nous en avons eu à la créer. 🙂

Hélène

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Coulisses de Rémoras : origine des personnages

Coulisses de Rémoras : origine des personnages

Coulisses de Rémoras : origine des personnages

Ceux qui nous connaissent et qui font partie des « initiés » savent que l’univers de Rémoras repose en partie sur de vraies personnes ayant réellement vécu certaines situations similaires, et dont le nom a bien sûr été subtilement modifié pour éviter tout problème (pour eux comme pour nous ! 🙂 ).

De façon plus large, aucun de nos choix relatifs aux personnages de ce roman (nom, apparence, caractère, etc.) n’est innocent, et même si je ne peux pas tout vous révéler ici, sachez par exemple que :

  • Vandercamere, Balard et Giraud sont les doubles romanesques de personnes parfaitement réelles, deux d’entre elles étant encore en vie aujourd’hui (et ayant bien apprécié le livre, d’après ce que j’en sais…) ;
  • Cecil est lointainement inspiré de Cecil Rhodes (autobiographie Wikipedia, si vous voulez en savoir plus) et tous les membres du Cercle ont également un « ancêtre prestigieux » ayant servi de base à leur construction (politicien, homme d’affaires, etc.) ;
  • Tous les prénoms et noms utilisés dans le roman (y compris les personnages anglophones faisant partie de la milice de Virginie, de Cronaca Sovversiva ou du Cercle) sont ceux d’amis et de proches (mélangés entre eux et après autorisation des personnes concernées, bien sûr !), afin que le roman soit aussi une suite de « private jokes », d’hommages et de clins d’œil, pour qui peut et veut les repérer…

Une partie de l’histoire est bien sûr fictionnelle (la fiction étant une façon parfois plus subtile que le documentaire de faire passer certains messages), mais si vous avez bien lu la préface du livre et que vous vous demandez pourquoi elle semble si dramatiquement réelle, ce n’est pas un hasard…elle rend tout simplement hommage à ces vraies personnes qui ont servi de socle au roman (et qui, pour certaines d’entre elles, ne sont malheureusement plus parmi nous pour lire cette histoire inspirée de leur passé de Rémoras…).

À bientôt pour d’autres coulisses ! 🙂

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Coulisses de Rémoras : origine de « la milice de Virginie »

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Ceux qui ont lu Rémoras ont peut-être eu un peu de mal à trouver crédible la milice de Virginie utilisée pour la partie « Attaque Vulcain »...et pourtant, nous ne nous sommes pas beaucoup éloignés de la réalité !

Aujourd’hui, je vous propose donc de découvrir notre principale source d’inspiration en la matière : la milice Hutaree.

Accusés de conspiration et de tentative d’utilisation d’armes de destruction massive, ces chrétiens extrémistes basés au Michigan, qui avaient pour objectif de renverser le gouvernement fédéral en déclenchant un conflit armé, ont vu neuf de leurs membres arrêtés en 2010.

Découvrez tout l’article ICI.

Voici une de leurs vidéos de propagande (Hutaree à l’entraînement).
Les hommes qui jouent aux petits soldats pour occuper leurs dimanches, ça fait sourire mais ça fait aussi un peu peur… 🙂

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