Coup de mou

Coup de mou

Coup de mou

648x415_coup-fatigue-travailUne fois n’est pas coutume… Aujourd’hui, je vais geindre un peu (pas trop non plus, ne fuyez pas !).
Je précise que cet article m’est personnel et que Sébastien, en plein pouponnage de nouveau-né à l’heure où j’écris ces lignes, n’y est pour rien… 🙂

Ça fait longtemps que je n’ai pas publié d’article sur le blog M.I.A (ceci est d’ailleurs bien le symptôme d’un problème que je décortique plus loin) et j’aurais préféré proposer quelque chose d’un peu plus léger, mais après tout, ça fait parfois du bien de dire ce qu’on ressent.

Cette semaine, j’ai pris la décision de me recentrer sur notre travail de plume, car à trop m’investir dans nos diverses activités… M.I.A finit par en pâtir.

Pour faire simple : 5 fois moins de promotion qu’à nos débuts correspond à 5 fois moins de ventes de nos livres, à qualité de commentaires égale d’un titre à un autre (alors que nous sommes en pleine préparation du huitième et qu’un peu de boost au moral ne me ferait pas de mal lorsque j’écris sur le seul créneau qu’il me reste… soit le fameux 3/5 heures du matin).

Normal, tous les auteurs en activité depuis longtemps le savent bien : l’offre de livres est tellement vaste et la nécessité de marketing est si importante qu’il ne faut rien lâcher, sous peine de régresser et de devoir recommencer à ramer (presque) de zéro à chaque nouvelle sortie.

Je ne vais pas non plus me lamenter, puisque nous conservons un niveau de vente plus que correct, mais je ressens actuellement un grand sentiment de gâchis et de frustration dû à un problème particulier qui devient obsédant : l’absence de temps dédié à M.I.A.
Ceci alors que je m’investis dans une trilogie qui est sans doute notre travail le plus ambitieux à ce jour…couv_montage6

Les sept heures quotidiennes que nous consacrions à notre activité d’auteurs il y a quatre ans sont devenues cinq, puis trois, puis deux (voire une) aujourd’hui.
C’est-à-dire à peine de quoi écrire (sans parler d’assurer le minimum syndical en animation de réseau et en promotion de nos livres).

Priorité à la maison d’édition EHJ et à ses auteurs, puis à TutoBar… c’est logique.
Mais à trop m’occuper des autres, je commence à ronger mon frein un jour sur deux, ce qui n’est pas bon signe (vive le syndrome des cordonniers mal chaussés !).

Comme la maison reste bien sûr un socle d’activité essentiel avec des engagements contractuels, et que nous ne pourrons ralentir un peu le rythme qu’au fil du temps, j’ai donc choisi de commencer par relâcher la pression en mettant TutoBar en veille, ce qui me permettra de gagner quelques précieuses heures chaque semaine.

TBCette décision n’a pas été très difficile, compte tenu des résultats de TB au bout de six mois : à l’exception d’une poignée d’auteurs abonnés avec qui nous échangeons régulièrement, presque tous ceux qui sont venus y récupérer des formations se sont jetés exclusivement sur… les tutos gratuits.

En bref : plus de mille téléchargements de vidéos de formation en six mois (ce qui est très satisfaisant)… mais seulement une dizaine de véritables achats.
Les gens testent nos contenus et reviennent souvent (ce qui prouve d’ailleurs qu’ils apprécient nos formations), façon libre-service… mais oublient que ce serait sympa, une fois de temps en temps, de montrer un peu de reconnaissance en achetant une petite formation, histoire de savoir aussi dire « merci ».

Ah, la culture moderne du « tout-gratuit »…

En résumé, ceci revient à dire :

  • que j’enregistre toutes les vidéos payantes (vendues en majorité à 5 € pour une moyenne de 40 minutes de formation) pour la gloire, sans parler des maquettes additionnelles fournies et du temps de préparation que représente chaque formation.
  • ou alors, qu’il nous faut proposer exclusivement du tout-gratuit et donc y être de notre poche, puisque notre système de diffusion nous coûte de l’argent et que notre propre temps a aussi, accessoirement, une certaine valeur.

Moi qui ai longtemps travaillé dans la formation professionnelle, dans une autre vie, où le coût moyen d’une journée de formation dépasse allègrement les 500 €, en moyenne, je reconnais que voir des gens hésiter à se former sérieusement pour 5, 10, 15 ou même 40 €…, ça me dépasse.

Mais avec le recul et l’expérience, ce comportement ne m’étonne qu’à moitié : les auteurs auto-publiés français ne suivent pas la même logique que les auteurs anglo-saxons en activité depuis plus longtemps (ceux-ci n’hésitent pas, au passage, à avoir un agent, un graphiste, un correcteur, etc.), la publication indépendante à cette échelle étant bien plus récente en France qu’aux USA ou en Angleterre, et donc encore balbutiante.

L’analyse des comportements francophones, après plusieurs années passées dans le milieu de l’édition, me montre qu’on préfère souvent passer trois jours à tenter de régler un problème administratif/technique/commercial, etc. au sujet de son livre, en hantant les forums de discussion gratuits peuplés de personnes avec les mêmes problèmes… plutôt que de payer 10 € pour une formation professionnelle et de régler le problème en une heure.
C’est un réflexe que je trouve curieux, mais c’est comme ça…

Notre offre est clairement trop ambitieuse dans son approche telle qu’elle est construite aujourd’hui et nous sommes en train d’hésiter entre la modification de ses principes de diffusion (contenu, public visé, système utilisé, etc.) et une annulation pure et simple du service, ce qui me libérerait du temps.
Je vous avoue que nous penchons clairement vers la seconde solution. Nos quelques abonnés TB toujours en place sont actuellement le seul frein à cette décision.

Depuis début 2012, j’ai personnellement consacré plus de cinq cents heures de mon temps personnel à répondre à des questions d’auteurs, via ce blog (c’est d’ailleurs pour cette raison précise que nous avons créé TutoBar, compte tenu du besoin évident qui ressortait et de notre souhait d’apporter une solution professionnelle et accessible à tous).
Je l’ai fait avec plaisir pendant longtemps, mais je ne le ferai plus, ou à la marge. L’expérience TutoBar m’a trop échaudée.
Car, comme le dit si bien le proverbe (un peu brut de pomme, je vous l’accorde, mais qui résume plutôt bien mon ressenti actuel) : « Trop bon, trop con ». 🙂

Aider de temps à autre, oui. Mais le faire au point de ne plus pouvoir nous consacrer correctement à notre activité (initialement) principale, non.
Plus l’envie, plus l’énergie de le faire.
Et M.I.A mérite plus que des miettes de mon temps…

Bref, vous l’aurez compris, je traverse personnellement une petite période de ras-le-bol et de désillusion.
La fatigue, l’accumulation de travail et un deuil familial récent dont je me remets difficilement ne m’aident sans doute pas à retrouver du peps.

Merci donc par avance de ne pas le prendre personnellement si les réponses à vos mails ou commentaires sur les questions d’auto-publication tardent à venir, sur ce blog et ailleurs.

Là, je m’en retourne écrire et m’occuper de nous. Ça va me rendre mon enthousiasme habituel. 🙂

Merci pour votre lecture,
Hélène

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Découvrez TutoBar, notre nouveau site pour les auteurs et éditeurs indépendants

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Logo_boutiqueMAJ janvier 2017 : retrouvez cette série de tutoriels dédiés aux auteurs indépendants en vidéo sur notre chaîne YouTube.


C’est avec grand plaisir que nous vous informons de l’ouverture de TutoBar !

Après plusieurs semaines de travail acharné, nous pouvons enfin vous présenter ce tout nouveau site, qui, nous l’espérons, vous apportera beaucoup dans votre métier d’auteur ou d’éditeur indépendant.

Quinze tutoriels sont d’ores et déjà disponibles.
Deux nouveautés vous seront ensuite proposées chaque semaine.

Ce « Bar à Tutos » à destination des auteurs et éditeurs indépendants, qu’ils soient débutants ou confirmés, contient 5 grandes sections :

  • Administratif & distribution.
  • Conseils d’écriture.
  • Marketing & promotion.
  • Technique & outils.
  • Trucs & astuces.

Le site regroupera à terme plus d’une centaine de tutos en vidéo régulièrement actualisées et couvrira toutes les facettes de l’écriture et de la publication d’un livre.

Vous pouvez aussi profiter dès maintenant de nos tutos gratuits dans la section « apéritifs offerts ».

À tout de suite !

À bientôt,

Hélène et Sébastien

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M.I.A lance un nouveau service pour les auteurs et les éditeurs indépendants

M.I.A lance un nouveau service pour les auteurs et les éditeurs indépendants

Logo_boutiqueMAJ janvier 2017 : retrouvez cette série de tutoriels dédiés aux auteurs indépendants en vidéo sur notre chaîne YouTube.


Bonjour à tous,

Depuis les débuts de M.I.A en 2012, nous recevons chaque mois des dizaines de demandes d’aide d’auteurs et d’éditeurs indépendants sur des sujets aussi divers que la technique, l’administration, les outils ou le marketing.
Nous avons ainsi eu le plaisir et l’honneur d’aider des dizaines d’auteurs et d’éditeurs indépendants à se lancer et à avancer dans leurs projets de publication.

Cette « activité » étant devenue très chronophage, nous avons décidé de lancer un service dédié et un tout nouveau site, TutoBar.

Ce « Bar à Tutos » à destination des auteurs et éditeurs indépendants, qu’ils soient débutants ou confirmés, contiendra 5 grandes sections :

  • Administratif et distribution.
  • Conseils d’écriture.
  • Marketing et promotion.
  • Technique et outils.
  • Trucs et astuces.

Ce site regroupera à terme des dizaines de tutos en vidéo et couvrira toutes les facettes de l’écriture et de la publication d’un livre.

Nous avons hâte de vous le présenter !

Excellente journée !

À bientôt,

Hélène et Sébastien, en mode studieux ! 🙂

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Nouvelles redevances KU et KOLL dans KDP Select au 01/07/2015

Nouvelles redevances KU et KOLL dans KDP Select au 01/07/2015

Nouvelles redevances KU et KOLL dans KDP Select au 01/07/2015

auto-publication2MAJ janvier 2017 : retrouvez notre série de tutoriels dédiés aux auteurs indépendants en vidéo sur notre chaîne YouTube.


Le sujet fait partie de l’actualité la plus commentée en ce moment chez les auteurs et éditeurs indépendants… et mérite donc un article sur notre blog, afin que nos amis auteurs qui nous rendent visite aient quelques exemples concrets à se mettre sous la dent ici aussi… 🙂


Pour commencer, de quoi parle-t-on ?

Uniquement des livres publiés au format Kindle sur Amazon, en mode « KDP Select », c’est-à-dire exclusif, qui sont lus/empruntés via les programmes KU (Kindle Unlimited) et KOLL (Kindle Owner’s Lending Library) par les clients d’Amazon.

Les livres publiés normalement sur Kindle et distribués ailleurs ne sont pas concernés par ce qui suit.

À titre indicatif, pour nous, cela représente 5 livres publiés de cette façon par notre maison d’édition, sur les 11 titres M.I.A disponibles à ce jour :

  • Rémoras en version illustrée
  • Remoras et The Trapdoor (versions anglaises)
  • Le bundle de la trilogie La Faille

Ne sont pas concernés Rémoras, La Trappe, les trois tomes à l’unité de La Faille, ni Max.


Principes de base

À la demande de nombreux auteurs et éditeurs, Amazon a modifié le mode de rémunération KU et KOLL, en partant du principe qu’il était injuste de donner chaque mois la même valeur d’emprunt à des livres dont la taille différait ou qui ne rencontraient pas le même intérêt chez les lecteurs, en étant lus de façon partielle ou complète.

L’idée paraît logique et plus juste que ce qui se pratiquait jusque-là.

En effet, pourquoi un livre de 20 000 mots lu à moitié rapporterait-il autant qu’un livre de 120 000 mots lu intégralement ?

Amazon a donc mis en place un nouveau système, entré en vigueur le 01/07/2015, qui consiste à appliquer les deux principes suivants :

  • Normaliser la valeur « taille » des livres, en utilisant une nouvelle mesure intitulée « KENPC » : Kindle Edition Normalized Page Count, soit un « calcul normalisé des pages des éditions Kindle » (ceci pour que, indépendamment des tailles de police et mises en page, on puisse avoir un modèle de calcul équitable entre tous les livres), ce qui donne donc une valeur « page » universelle au sein d’Amazon.
  • Identifier le nombre de pages réellement lues pour chaque titre emprunté par un lecteur dans le cadre des programmes KU et KOLL, afin de calculer les redevances à la page, et non plus au livre.

Chaque mois, depuis le 01/07, le fonds mondial KDP Select mensuel ne sera donc plus divisé entre les auteurs/éditeurs indépendants sur la base du nombre de livres empruntés à chacun, mais sur la base du « poids » que représente chaque lecture, en tenant compte de la taille de l’ouvrage et de l’intérêt des lecteurs pour le livre, donc en fonction du nombre cumulé de pages lues pour l’ensemble de leurs titres publiés sur leur compte KDP en mode KDP Select.

Passons maintenant à quelques calculs…


Trouver le KENPC de vos livres

Si certains de vos ouvrages sont inscrits dans KDP Select, vous trouverez cette valeur calculée par Amazon en allant dans votre bibliothèque KDP, puis en cliquant sur le bouton « Promotion et publicité » du titre qui vous intéresse (cliquer sur l’image pour l’agrandir) :

KENPC

KENPC3
Mode de calcul du KENPC

Ces derniers jours, tout le monde cherche à savoir comment Amazon calcule le KENPC des livres, qui est très différent de l’estimation donnée (et souvent minimisée lorsqu’il n’existe pas de version papier de référence) aux versions Kindle des livres, estimation que vous pouvez retrouver sur la page produit de chaque titre.

Par exemple, pour les ouvrages concernés de M.I.A, voici les KENPC communiqués par Kindle :

  • Rémoras illustré : 841
  • Remoras (anglais) : 808
  • Remoras (anglais) illustré : 816
  • The Trapdoor (anglais), qui est une nouvelle : 100
  • Bundle de la trilogie La Faille : 1 675

À première vue, ce décompte est logique, puisque les deux versions anglaises de Remoras, par exemple, presque identiques au niveau du texte, diffèrent de 8 pages, correspondant plus ou moins aux illustrations.

Alors, comment connaître à l’avance le futur KENPC d’un texte que vous comptez publier dans KDP Select, soit le nombre de pages normalisées que Kindle retiendra pour un titre donné, afin de calculer ensuite les redevances correspondantes lorsqu’il est emprunté ?

Le plus logique, puisqu’on fait alors abstraction de toute notion de mise en page, est de s’intéresser au nombre de mots ou de caractères d’un texte.

Voyons ce que ça donne pour les cinq exemples ci-dessus, en s’intéressant aux mots :

  • Rémoras illustré : 124 300 mots. 124 300/841 = 147,80 mots par page « KENPC »
  • Remoras (anglais) : 127 630 mots. 127 630/808 = 157,96 mots par page « KENPC »
  • Remoras (anglais) illustré : 127 478 mots. 127 478/816 = 156,22 mots par page « KENPC »
  • The Trapdoor (anglais), qui est une nouvelle : 15 628 mots. 15 628/100 = 156,28 mots par page « KENPC »
  • Bundle de la trilogie La Faille : 259 194 mots. 259 194/1675 = 154,74 mots par page « KENPC »

On constate donc quelques variations dans la base de calcul à partir des mots.

Regardons ce que ça donne sur la base des caractères, espaces non comprises :

  • Rémoras illustré : 608 152 caractères. 608 152/841 = 723,13 caractères par page « KENPC »
  • Remoras (anglais) : 585 783 caractères. 585 783/808 = 724,98 caractère par page « KENPC »
  • Remoras (anglais) illustré : 583 617 caractères. 583 617/816 = 715,22 caractères par page « KENPC »
  • The Trapdoor (anglais), qui est une nouvelle : 68 626 caractères. 68 626/100 = 686,26 caractères par page « KENPC »
  • Bundle de la trilogie La Faille : 1 261 582 caractères. 1 261 582/1675 = 753,18 caractères par page « KENPC »

Encore une fois, le calcul présente des variations.

Regardons ce que ça donne sur la base des caractères, espaces comprises :

  • Rémoras illustré : 730 683 caractères. 730 683/841 = 868,83 caractères par page « KENPC »
  • Remoras (anglais) : 710 045 caractères. 710 045/808 = 878,77 caractères par page « KENPC »
  • Remoras (anglais) illustré : 707 695 caractères. 707 695/816 = 867,27 caractères par page « KENPC »
  • The Trapdoor (anglais), qui est une nouvelle : 83 943 caractères. 83 943/100 = 839,43 caractères par page « KENPC »
  • Bundle de la trilogie La Faille : 1 517 382 caractères. 1 517 382/1675 = 905,90 caractères par page « KENPC »

Comme vous le voyez, le mode de calcul du KENPC ne repose pas que sur le nombre de mots ou de caractères d’un texte donné, le système de contrôle prenant apparemment d’autres paramètres en compte pour ajuster son résultat.

Là, on peut spéculer, mais sans certitude : nombre de chapitres et donc de sections dans le livre, nombre de paragraphes, nombre de lignes, etc. ?

Ce qui est certain, c’est qu’on peut raisonnablement utiliser le premier mode de calcul et fixer le nombre de mots dans une page « KENPC » à 150 en moyenne.

Donc, si vous écrivez par exemple un livre de 50 000 mots, votre KENPC sera environ de 50 000/150 = 333,33.


Ce que ça signifie en termes de redevances

Pour commencer, quelques évidences qui méritent d’être rappelées :

  • N’oubliez pas que la somme mensuelle partagée entre tous les auteurs qui ont des titres enregistrés dans KDP Select n’est pas une valeur fixée définitivement. Or, ce paramètre est évidemment essentiel, puisqu’il représente le gâteau collectif à découper… 🙂
    Ce fonds KDP Select peut varier chaque mois, Amazon l’annonçant généralement vers le 15 du mois suivant.
  • Autre paramètre essentiel : le nombre total de pages lues par les lecteurs durant un mois donné, tous livres KDP Select confondus.
    En effet, ce chiffre est nécessaire pour connaître la proportion de lecture que représentent vos livres par rapport à l’ensemble des livres disponibles.
    Amazon communique cette donnée de la même façon, chaque mois.

Ces principes à l’esprit, voyons ce que ça donne pour le calcul des redevances dues.

Prenons l’exemple du bundle de La Faille, qui est notre livre le plus emprunté parmi tous nos livres enregistrés en KDP Select et qui a donc un KENPC de 1 675.

Les dernières données estimatives communiquées par Amazon pour le mois de juin étant :

  • Un fonds mensuel de 11 millions de dollars
  • Un nombre total de pages lues d’environ 1,9 milliard

… On peut calculer la valeur de la page lue à 11 millions/1,9 milliard = 0.005789 dollar (que j’arrondis ici, pour plus de simplicité, à 0.006 dollar)

Si nous sommes confiants et imaginons qu’un lecteur emprunte notre bundle et le lit jusqu’au bout, voici le calcul des redevances pour cet emprunt : 0.006 x 1675 = 10,05 dollars (en arrondissant), soit environ 9,11 €.

Une redevance qui n’a plus rien à voir avec la somme misérable obtenue dans le cadre de l’ancien calcul, évidemment, et qui est d’ailleurs cohérente avec notre prix de vente normal, fixé à 9,99 euros pour ce bundle.

Bien sûr, ceci est purement indicatif, puisqu’on ne raisonne justement plus en termes d’emprunt à l’unité, mais en termes de pages cumulées lues via ces emprunts.

Imaginons que notre bundle est emprunté vingt fois dans le mois et que certains lecteurs ne vont pas au bout de leur lecture : la valeur relative de chaque emprunt variera, bien sûr.

Mais si l’on imagine que sur les (1 675 x 20) pages potentiellement lisibles (soit 33 500 pages), 30 000 sont effectivement lues, cela représente 30 000 x 0.006 = 180 dollars, soit environ 163 euros en tout pour ces 20 emprunts (soit une valeur moyenne à l’emprunt qui descend légèrement, à 8,15 dollars).

Si l’on cumule le potentiel de lecture de tous nos livres M.I.A concernés par l’offre KDP Select, évidemment nous commençons à regarder nos chiffres d’emprunt de plus près qu’avant, car ils deviennent vraiment intéressants… 🙂


Où trouver le nombre de pages effectivement lues

Dans votre rubrique KDP « Volume des vents du mois courant », vous trouverez pour chacun de vos titres concernés le nombre de pages lues actualisées au fil du mois.

La répartition de ces pages lues au jour le jour est, elle, consultable dans le nouveau graphique de la rubrique « Tableau de bord des ventes » qui isole les lectures KU et KOLL depuis le 01/07 (cliquer pour agrandir l’image).

KENPC4

Attention, comme le rappelle bien Amazon dans sa documentation officielle, « Il peut parfois s’écouler plusieurs mois avant qu’un client lise la totalité de votre livre. Sachez que, même dans ce cas, vous êtes toujours payé une fois les pages lues. »

Un livre emprunté par un client le 04/07 peut tout à fait ne pas être lu avant le 10/07 et être terminé le 12/08.

D’où l’importance de raisonner en termes de pages lissées sur la durée et non plus de livres empruntés de façon unitaire.


Les ouvrages avantagés par le nouveau système

Si vous avez lu cet article jusqu’ici, vous aurez compris que le nouveau mode de calcul avantage les livres plus longs et lus en totalité par les clients d’Amazon, donc jugés comme proposant des contenus de qualité.

Même si l’on pourrait débattre que la qualité et la quantité ne sont pas nécessairement liées et que les clients peuvent abandonner la lecture d’un livre qui en vaut pourtant la peine, personnellement je suis ravie que le nouveau modèle de calcul permette de faire enfin la différence entre les « poids » respectifs de tous les livres disponibles dans KDP Selct.

Égoïstement, il nous a toujours paru étrange que le bundle de La Faille (mille pages en version papier) nous rapporte à chaque emprunt la même somme minuscule qu’un guide pratique de trente pages… 🙂

Ceci change enfin et nous voyons cette modification comme positive…


… même si les informations communiquées par Amazon pourraient être plus détaillées

En effet, il manque une donnée essentielle pour les auteurs/éditeurs indépendants dans le nouveau mode de présentation des données : le nombre d’emprunts.

Pas à des fins de calcul de paiement, mais à des fins statistiques pour l’auteur.

Car si l’on arrive le 31 du mois avec 70 000 pages lues pour notre bundle-exemple, mais qu’on n’a pas cette donnée, on n’a aucun moyen de savoir si le livre a été emprunté et lu en entier (70 000/1675) = environ 42 fois, ou s’il a été emprunté deux fois plus, mais n’a jamais été terminé par les lecteurs dans la moitié des cas.

Cette donnée manquante est pourtant indispensable pour qu’auteurs et éditeurs aient une meilleure compréhension de la façon dont leurs titres sont reçus par leur lectorat.

Espérons qu’Amazon, sur la base des commentaires de chacun, remettra en place cette donnée indicative par la suite.

Voilà, en espérant que ce long article n’aura pas assommé nos visiteurs et que vous y trouverez des informations utiles pour vos propres publications. 🙂

À bientôt !

Hélène

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5 erreurs à éviter dans votre marketing Facebook

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auto-publication2MAJ janvier 2017 : retrouvez notre série de tutoriels dédiés aux auteurs indépendants en vidéo sur notre chaîne YouTube.


Après le Storytelling, c’est le sujet sur lequel on me pose le plus de questions.

Du style « Je passe ma vie sur Facebook, mais n’ai aucun résultat en terme de ventes… »

Cet article n’est évidemment pas une vérité révélée, mais juste un partage de mon expérience en tant qu’auteur sur ce réseau depuis plusieurs années maintenant.

Il est tout à fait probable que d’autres aient des expériences différentes, mais ce que je vais vous lister ici est à peu près valable pour tout le monde.

J’ai choisi de lister des erreurs communes plutôt que vous faire un long article sur ce qui doit être fait, car le but est que cela vous prenne le moins de temps possible, à lire ici, puis à appliquer ensuite sur Facebook.

Cette liste est en vrac et pas du tout classée par importance, car pour le coup, tout l’est.


1/ Ne pas vous créer de page Facebook.

Beaucoup d’utilisateurs confondent les profils et les pages sur Facebook. Ce sont pourtant 2 choses très différentes, qui a priori, ne servent pas les mêmes objectifs.

Votre profil est le lieu où vous partagez votre vie en général, les photos de votre chien ou de vos enfants, etc. Et clairement, ça n’intéressera pas des masses vos éventuels fans. C’est plutôt pour une communication privée, multi-sujets et généraliste.

La page « fan » en revanche doit être plus spécifique à votre activité d’auteur (de peintre, de designer ou de charcutier) et est destinée à un public de personnes qui vous suivent en tant qu’auteur et pas en tant que « vous-même ».

Avec un peu d’expérience sur Facebook, le mélange devient plus flou, mais pour commencer, je vous conseille de vraiment séparer les deux.


2/ Ne pas vous créer d’image de marque.

Sur ce sujet, je vous conseille de lire (ou de relire) mes articles sur le Storytelling, ils sont une bonne entrée en matière. En appliquant les quelques conseils qui y sont, vous allez transformer totalement votre manière de communiquer.

Un auteur est une personnalité publique et doit apprendre à communiquer en tant que tel. Et que cela vous plaise ou non, c’est le même tarif !

Et même si votre public est composé de 10 personnes, ce n’est pas grave, il faut commencer de suite !

Non pas que j’en veuille personnellement à votre chien, mais une photo de sa trogne avec un nonos dans la gueule n’est pas vraiment une photo de profil d’auteur efficace…

Sauf si vous en avez décidé autrement pour des raisons de confidentialité, l’humain étant ce qu’il est, une photo de votre visage sera plus efficace que quoi que ce soit d’autre pour un profil… Je vous épargne le cours de psychologie, mais il y a des travaux très intéressants sur le pourquoi du comment en la matière.


3/ Prendre les groupes pour ce qu’ils ne sont pas.

Lorsqu’on arrive sur Facebook en tant qu’auteur (mais c’est vrai pour toutes les activités), on a cette tendance naturelle et grégaire de rechercher ses pairs et de s’y coller comme des moules à leur rocher.

Une bonne fois pour toutes, les groupes d’auteurs sont absolument et totalement inutiles pour y faire de la promo ! Et plus ils sont utilisés pour en faire, moins elle est efficace.

Un groupe d’auteurs, de designers ou de charcutiers est un groupe consanguin par essence, chacun y fait sa promo, mais hors certaines exceptions, tout le monde se fout de celle des autres…

Personnellement, je n’utilise les groupes (d’auteurs) que comme une source d’informations sur mes collègues auteurs, sur les tendances du marché, et dans certains, de partage d’expériences avec eux. Je n’y poste jamais (ou presque) de promo. Facebook est suffisamment chronophage pour ne pas y poser des actions inutiles et contre-productives.

Pire, je vois de nombreux auteurs poster en 3 minutes dans 20 ou 30 groupes d’auteurs. En plus d’être inutile à 100 %, cela vous présente sous votre plus mauvais jour. J’y reviendrai…


4/ Oublier la participation et la réciprocité.

Facebook est un lieu de partage, donc par essence, il va dans les 2 sens.

Rien de pire qu’une personne qui ne cesse de quémander des likes comme un toutou son os sans jamais en offrir en retour, ou qui ne fait que poser des questions sans jamais apporter quelque valeur que ce soit aux autres.

Je l’ai déjà dit au sujet du Storytelling, la vie online est régie par les mêmes règles de bienséance, de politesse et de réciprocité que la vie « normale ».

Si vous voulez qu’on vous donne, donnez également… Ça me fait halluciner de devoir l’écrire, mais en regardant Facebook, il est clair que ce qui va sans dire va beaucoup mieux en le disant…

Si chez vous (sur votre mur ou votre page), vous pouvez faire ce que vous voulez (y compris n’importe quoi), lorsque vous êtes chez les autres, évitez absolument de ne partager que des liens de vente directe (Amazon, Kobo,…) qui en plus d’être inefficaces, vous font passer pour un mufle et un con. Je vous déconseille d’ailleurs également de ne faire que ça sur votre mur et/ou votre page.

Enfin, pensez également à partager la communication des autres, c’est très apprécié et dans 90 % des cas, la réciprocité sera vraie. En partageant la communication des autres, vous leur ouvrez votre réseau et de nouveaux fans potentiels. Le corollaire est évidemment vrai aussi…

Et quand vous partagez, pensez à ajouter un mot personnel, car un partage sans mot d’accompagnement est inutile. Si vous ne dites pas pourquoi vous partagez, vous attirez beaucoup moins l’attention.


5/ Vous attendre à vendre sur Facebook.

Cette attente très largement partagée (et alimentée par Facebook eux-mêmes et par les vendeurs de produits miracles sur le marketing Facebook) est la première source de désillusion pour les auteurs actifs sur ce réseau.

Facebook n’est PAS un lieu de vente.

Ce réseau social vous servira à vous constituer une base de suiveurs, un public potentiel, et le mot important est potentiel ! Facebook est là pour rapporter de l’argent à Facebook, pas à vous…

Un résumé en quelques mots-clefs de la bonne utilisation de Facebook, selon moi évidemment, mais je n’ai pas de formation Facebook à vous vendre (sauf si vous insistez, et ce sera seulement 10.000 euros !! 🙂 )

Animation/Fédération/Partage/Émulation/Notoriété

Oubliez les ventes directes sur Facebook, ça ne fonctionne pas comme ça !

Je sens quelques vieux de la vieille se tortiller sur leur popotin en marmonnant dans leur barbe : « Moi, je vends sur Facebook, tête de nœud ! »

… moi aussi…

Mais parce que cela fait des années qu’avec Hélène, nous appliquons tout ce que je vous raconte depuis le début de cet article. Vendre sur Facebook arrive, et peut arriver souvent, mais ce n’est pas l’objectif, il faudra transformer l’essai, et cela peut prendre beaucoup de temps !

Donc si vous avez beaucoup de temps à dédier à votre promotion, je vous conseille d’utiliser Facebook pour ce qu’il est et de mettre un maximum d’efforts sur votre blog d’auteur, où seront les fans les plus actifs, et les plus acheteurs…

Je répète, car c’est vraiment fondamental, Facebook, c’est :

Animation/Fédération/Partage/Émulation/Notoriété

À très bientôt,

Sébastien

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Un peu plus de Storytelling…

Un peu plus de Storytelling…

auto-publication2MAJ janvier 2017 : retrouvez notre série de tutoriels dédiés aux auteurs indépendants en vidéo sur notre chaîne YouTube.


Il semble que vous en vouliez un peu plus sur le Storytelling, si j’en crois les nombreuses demandes que j’ai reçues ces derniers jours suite au dernier article.
Vous êtes friands de conseils gratos ! C’est moche… 🙂
Cet article ne concerne pas que les auteurs, puisque si vous avez quelque chose à vendre, il faut faire du Storytelling ! Que vous soyez peintre, designer ou quoi que ce soit d’autre qui se vend, c’est fait pour vous !

« Mais moi Seb, j’ai pas d’histoires… »

90 % de ce que je reçois et vois passer sur Facebook se résume à ça : ma vie n’est pas vraiment intéressante, je n’ai aucune bonne histoire à raconter et blablabla…

Je vais l’écrire en clair, une bonne fois pour toutes : TOUT LE MONDE A DES HISTOIRES !
Vous ne vous êtes jamais cassé la gueule dans l’escalier, vous n’avez jamais donné de premier baiser, jamais couché avec plusieurs filles (ou mecs), jamais fumé un pétard, jamais connu une petite réussite ou un échec cuisant ?
Tout est une histoire, il suffit d’apprendre à les raconter.

« Lui, faire du Storytelling, je demande à voir ! »

Ça, c’est en me promenant sur Facebook, dans les commentaires des « amis » de ceux qui s’y sont essayé suite à mon article…
Avec des amis comme ceux-là, vous n’avez pas besoin d’ennemis !
La solution : abattez-les ! Ils ne servent à rien… vous ferez vraiment une bonne œuvre pour l’humanité !
Je déconne… avec mes conneries, on va finir en taule ! 🙂

Plus sérieusement, n’écoutez pas ce genre de commentaires… Partez du principe que dès lors que vous essayez de vous élever, on vous tirera très fort vers le bas ! Et plus vous le ferez bien et pire ce sera !!
Donc, acceptez les compliments et les félicitations, le reste, les moqueries et compagnie, à leur place, la poubelle… et c’est facile avec Facebook.

Avant de parler concrètement de la manière de raconter vos histoires, je vais vous donner 3 exemples.

Le premier a été partout dans les news ces derniers jours. L’artiste McCarthy a placé un gode anal géant sur l’une des plus belles places du monde, la place Vendôme, et vert le sex-toy, s’il vous plaît !
Ce que je considère comme une infâme bouse a coûté la bagatelle de 200.000 euros au contribuable parisien ! Et les médias de nous raconter : non, ce n’est pas un sex-toy ! Le pire est qu’ils y croient sans doute, ces boulets de l’humanité…
Mais pas nous hein, rassurez-moi ??
Ne croyez-vous pas que pour « vendre » ça, il faut une sacrée histoire derrière ?

Mon second exemple est sur la manière de raconter une histoire simple, mais de la rendre super puissante !
Écoutez les premières minutes de cette conférence TED donnée par l’un des meilleurs conférenciers que je connaisse, Ernesto Sirolli.

Comme je suis sympa, je vous mets directement la vidéo avec les sous-titres en français. 🙂
Vous allez voir comment on peut mettre un effet magique à une histoire très simple, et un échec en l’occurrence !

Mon troisième et dernier exemple est également une conférence de TED, pour vous démontrer la puissance de l’émotion dans les histoires, l’empathie en l’espèce. Le sociologue Sam Richards nous force à nous mettre dans les chaussures des autres et l’effet est tout simplement bluffant !

Je pense qu’après avoir vu cette vidéo, vous ne douterez plus jamais de la force des sentiments dans les histoires !
Je sais ce que vous allez me dire, il s’agit d’une présentation, ce n’est pas pareil !
Oui et non, car même si je vous accorde qu’il est plus facile de mettre des sentiments en « live », tous les livres du monde nous prouvent qu’on peut le faire aussi par écrit.

Après cette (longue) entrée en matière, entrons dans le vif du sujet.
Encore une fois, cet article n’est pas un cours sur le Storytelling, cela demanderait beaucoup plus de temps, et n’est pas exclusivement destiné aux auteurs, il est donc généraliste.


Quels sont les effets d’une bonne histoire ?

  • On le sait tous quand on a des enfants, les histoires ont un effet hypnotique. Certains thérapeutes, notamment en hypnose, utilisent des métaphores thérapeutiques. Cet effet des histoires met votre lecteur dans un état agréable et le rend plus perméable à votre message.
  • Les histoires éveillent aussi un tas d’émotions (pensez aux madeleines de Proust) et c’est exactement l’objectif, notamment quand il s’agit de vendre ensuite.
  • Les histoires facilitent aussi la mémorisation et la transmission d’idées, elles sont beaucoup plus efficaces que des données et des graphiques.
  • Enfin, le dernier effet, et pas des moindres, est celui qu’il aura sur vous-même. Écrire des histoires libère certaines émotions refoulées et les auteurs le savent, c’est un sentiment grisant.
  • Devenir un bon conteur d’histoires soignera également votre image, car vous distrayez et enseignez à la fois. Cela se saura et vous apportera petit à petit plus d’amis, de suiveurs, de fans et de… ventes !


Où trouver de bonnes histoires à raconter ?

La première source d’histoires est évidemment vous-même, votre vie.
Voici les types d’histoires personnelles à raconter :

  • Les anecdotes sans importance.
  • Les problèmes que vous avez rencontrés.
  • Vos petits (ou grands) accidents.
  • Vos succès.
  • Et le plus puissant pour la fin : les histoires qui vous dévoilent, où vous vous mettez, au moins en partie, « à poil » !

La seconde source est ce qui vous vient des autres, de vos amis, de vos mentors, etc.
Comme vous ne possédez qu’une partie de la vérité, ces histoires ne sont souvent que partiellement vraies, mais elles n’en sont pas moins puissantes.

La troisième source est ce qu’on appelle le « radar à histoires ».
Tous les copywriters et vendeurs ont ce type de sources, qui leur donnent une manne intarissable d’histoires pour tous les contextes.
Il s’agit de tout ce que vous voyez passer. Les formations auxquelles vous participez, les discussions, les vidéos que vous regardez, les lectures, les films, les évènements…
Plus vous avez une vie riche et plus votre radar sera large, c’est une évidence.

Ma quatrième et dernière source d’histoires, que j’utilise très souvent pour rédiger des textes de vente sont ma collection de sites web. Ils sont mon trésor !
Je vous en donne ici quelques-uns :

Ces quelques sites, il y en a plein d’autres, sont une source incroyable d’histoires en tout genre ! Vous pouvez tenir des mois de blogging les doigts dans le nez avec seulement les pages d’accueil de chacun de ces sites !


Comment écrire de bonnes histoires ?

Tout d’abord, la bonne longueur pour une histoire est d’environ 300 à 500 mots, il faut que ça droppe, une histoire, que ça remue, donc que ce soit rapide et percutant.
La bonne structure chronologique d’une histoire efficace, selon moi, est la suivante :

  1. Introduction : on pose les lieux, les dates et les personnages.
  2. On pose le problème. Il y a toujours un problème dans une bonne histoire !
  3. Le climax, le coup de théâtre !
  4. La solution, la résolution du problème.
  5. La conclusion. Dans le cas d’un email de vente par exemple, la conclusion est souvent un appel à l’action pour en savoir plus.

Vous constatez que cette structure ressemble beaucoup à celle d’un roman… C’est parce que c’est tout à fait pareil, sauf que c’est beaucoup plus court, et ne vous y trompez pas, c’est donc BEAUCOUP plus difficile !


Ce qu’il faut absolument éviter dans vos histoires.

  1. D’écrire comme un vendeur ou un copywriter. L’objectif est inverse, vous parlez à un ami quand vous racontez une histoire.
  2. De vous poser en donneur de leçons. Ca, tout le monde déteste !
  3. De vous cacher. Quand on veut communiquer, il faut se montrer !
  4. De faire trop long. Vous allez larguer les ¾ des lecteurs… Sauf à être absolument passionnant, mais c’est très rare !
  5. De raconter de manière trop intellectuelle. Une histoire, c’est le plancher des vaches, c’est du concret ! Une histoire doit détendre, pas donner des bleus au cerveau ! En faisant trop intellectuel, vous coupez le lien émotionnel, et ce, même quand vous vous adressez à des intellectuels. Car même les gens intelligents sont des humains, ils fonctionnent comme les autres… Enfin, c’est ce qu’on m’a dit !


À avoir sous les yeux quand vous écrivez une histoire !!

Les 5 clefs des histoires les plus puissantes :

  1. Piquer la curiosité.
  2. Provoquer la controverse.
  3. Utiliser des phrases choquantes.
  4. Donner des faits intéressants pour le lecteur.
  5. Faire des promesses fortes (plus adapté lorsqu’il s’agit d’un objectif de vente directe, mais je le cite tout de même).

Si à la relecture de vos histoires, il n’y a rien de tout ça, une seule solution : poubelle ! Et on recommence !

J’espère que cet article vous donnera envie d’aller plus loin et que vous allez devenir un grand Storyteller ! Plus vous le ferez souvent et meilleur vous deviendrez dans l’art du conteur.
Pour finir, les excellents conteurs ont une aura particulière et à elle seule, elle fait vendre ! C’est un atout magnifique qui mérite qu’on s’y entraîne assidûment, non ?

Avant de vous quitter, je veux rendre hommage à une personne qui m’a appris énormément concernant les histoires qui vendent, mon très regretté ami et mentor Christian Godefroy !

Je vous dis à très bientôt pour un nouvel article sur le marketing.
Sébastien

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