Livres numériques, papier et libraires
Les « anti-numérique » ont deux arguments qui reviennent tout le temps, lorsqu’il s’agit pour eux de défendre à tout prix le sacro-saint livre imprimé : l’odeur du papier (variante…le fait de pouvoir le toucher) et le sort des libraires.
S’il n’est pas toujours simple de répondre à ceux qui préfèrent se poser la question de la lecture comme s’il s’agissait juste d’une relation avec « l’objet livre », il est par contre intéressant d’alimenter le débat à propos de l’avenir des libraires, surtout pour ceux qui ne prendront pas le virage du numérique et risquent dans ce cas de se retrouver en très grande difficulté.
Je vous propose donc aujourd’hui un article qui s’intéresse à cette question et dont je trouve le point de vue pertinent même s’il est volontairement un poil provocateur (et même si je reste personnellement persuadée que le numérique ne « tuera » pas le papier mais finira par contre par occuper une place très importante dans l’univers de l’édition) : « A-t-on encore besoin de papier ? », un sujet de Jean-Basile Boutak.
Bonne lecture ! 🙂
Hélène
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Merci pour le relais de l’article que j’ai signé sur le site de Numeriklivres. Vous avez bien compris qu’il s’agit d’un petit peu de provocation mais de la provocation justifiée pour essayer de faire prendre conscience d’un certain de nombre de chose. Pour ma part, vous le savez sans doute, le plus important c’est de défendre la notion du LIRE et non du « livre », mot que l’on associe à un support mais pas assez souvent à la démarche de lire.
Jean-François Gayrard(Citer) (Répondre)
Bonjour Jean-François et merci pour votre commentaire.
Je vous rejoins parfaitement et j’apprécie les points de vue un peu provocateurs lorsqu’il s’agit de secouer les idées reçues (la France étant souvent un modèle de refus du changement, surtout dans le domaine culturel).
Très grosse lectrice, j’ai réalisé il y a quelques mois (lorsque j’ai découvert la liseuse) que j’aimais bien plus lire que je n’aimais les livres en tant qu’objets, finalement (même si un « beau livre », pour certains domaines de lecture, reste un magnifique objet).
C’est aussi pour cela que nous avons choisi de publier notre roman Rémoras en version numérique, en tout premier lieu, car ce nouvel univers nous a attirés.
Bref, le sujet n’a pas fini de diviser les gens mais j’espère pour ma part que les mentalités évolueront et que la lecture numérique finira par être perçue comme un mode de lecture normal et parallèle, pas comme un délire de geek ou comme une menace pour l’humanité…tout simplement. 🙂
mialn(Citer) (Répondre)
Merci également du relais que j’ai signé sur mon blog, mais après de tels billets, on va finir par croire que Numeriklivres est un repère de provocateur 🙂
Jean-Basile Boutak(Citer) (Répondre)
Non, au contraire, je trouve votre approche rafraichissante et j’aime beaucoup vous lire… 🙂
mialn(Citer) (Répondre)
Pas grave, on assume parce que nous au moins on pose des actes pour le LIRE
Jean-François Gayrard(Citer) (Répondre)
Exactement, la lecture avant tout !
mialn(Citer) (Répondre)