10 bonnes raisons de lire La Trappe

par | 15 07 12 | Quelques bonnes raisons de nous lire... | 0 commentaires

Nouvelle d'anticipationPromotion de La Trappe oblige, je vais tenter aujourd’hui de donner envie à tous ceux qui passent sur ce blog de lire notre deuxième titre… 🙂

Voici donc 10 bonnes raisons qui ne manqueront évidemment pas de vous convaincre (surtout la n°8) :

1- Parce que le livre vous coûtera bien moins cher qu’un café en terrasse, qu’un paquet de clopes ou qu’une place de ciné… bref, à 0,99€, vous ne pouvez pas vous cacher derrière l’argument du prix trop élevé !

2- Parce que la Trappe est une nouvelle et se lit vite : si Rémoras vous faisait peur avec ses 430 pages, cette fois le coup du « je ne suis pas un gros lecteur » ne marchera pas (même en ne lisant que trois pages par jour, vous l’aurez terminée avant la rentrée !).

3- Parce que nous vous avons concocté une ambiance bien glauque, qui satisfera vos penchants un peu sadiques (n’essayez pas de nous faire croire que vous n’en avez pas)…

4- … mais parce qu’il y a beaucoup d’ironie et de légèreté aussi, ce qui fait que vous ne risquez pas vraiment de vous suicider en arrivant au terme de l’histoire (enfin, nous l’espérons !).

5- Parce que ceux qui nous écrivent pour nous dire quels sont les clins d’œil à Rémoras qu’ils auront repérés dans La Trappe auront droit à un beau cadeau (on ne sait pas encore quoi, mais on trouvera…).

6- Parce ce que j’ai inséré un par un tous les rivets que l’on voit sur la couverture, avec soin et amour, et que je n’aurais pas fait ça pour un texte sans intérêt !

7- Parce que nous pensons que les choix narratifs faits pour La Trappe méritent vraiment l’avis des lecteurs.

8- Parce que nous ne serons jamais riches et célèbres sans votre aide et que c’est notre objectif principal dans la vie (ça et boire des bières au soleil, mais je m’égare….).

9- Parce que vous ne voulez pas que je me mette à rédiger des articles dépressifs sur ce blog, dans lesquels je raconterais que la vie d’auteur auto-publié est trop trop trop injuste.

10- Parce qu’en nous achetant, vous prenez politiquement position contre les livres numériques vendus à 15€ (et avec DRM !) quand la version poche est à 9€…et que c’est beau d’avoir des convictions !

Bref, faites-nous confiance et jetez-vous sur La Trappe, une nouvelle qui mérite toute votre attention. 🙂

Et pour tous ceux qui n’ont pas lu les articles précédents et ne savent pas du tout de quoi ça parle, voici de nouveau un aperçu de la première page du texte… bonne lecture et merci à tous ceux qui sauteront le pas !

Hélène

La trappe est parfaitement lisse.

Je comprends mieux pourquoi ils m’ont demandé de retirer mes chaussures. Sur ce genre de métal brossé, les chaussettes glissent sans problème ; un peu trop, même. Le moment venu, rien ne viendra gâcher ma chute et je leur offrirai un joli spectacle.

Mais il reste encore sept minutes avant l’heure prévue et j’essaye de rester concentré sur la position de mes pieds, qui ont tendance à vouloir s’éloigner l’un de l’autre. La tension, sans doute, qui me fait suer et qui rend mes chaussettes un peu humides, ce qui est diablement vexant.

Car il ne manquerait plus que je me casse la gueule avant l’heure. Ça foutrait tout le protocole en l’air et ils semblent sacrément y tenir. Pour que le Gardien me laisse tranquille, je fais donc gaffe à garder les pieds bien alignés de part et d’autre de la ligne rouge et à ne pas bouger un orteil.

Ma chaussette gauche a un trou sur le dessus, près du pouce. J’aurais dû penser à ce genre de détail avant de quitter ma cellule et demander une paire de rechange. Même quand il est dans ma situation, un homme a bien le droit à un peu de fierté personnelle, après tout. Maintenant, c’est trop tard et ça va m’ennuyer jusqu’au dernier moment.

Inutile que j’en parle à l’homme debout derrière moi, il ne me répondra pas. Une fois qu’on est sur la trappe, on n’a plus le droit de lui adresser la parole, sauf pour la dernière question rituelle.

Sept minutes, bientôt six. L’horloge murale accomplit consciencieusement son travail. On pourrait croire que rester debout sans moufter pour quelques poignées de secondes supplémentaires n’est pas bien compliqué…eh bien, si vous le pensez, je vous invite à venir prendre ma place.

Parce que le problème, avec la trappe, ce n’est pas seulement qu’elle finisse par s’ouvrir…c’est que ça fait déjà presque une heure que je suis dessus avec une corde autour du cou…

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